Depuis son apparition, la Covid-19 a touch\u00e9 100 millions de personnes et a caus\u00e9 la mort de plus de 2 millions d\u2019entre elles dans le monde. La France est l’un des pays d\u2019Europe le plus touch\u00e9 avec plus de trois millions de cas et plus de 73 000 morts. Une situation qui a amen\u00e9 les autorit\u00e9s fran\u00e7aises \u00e0 prendre des mesures de restriction fortes en attendant l\u2019immunit\u00e9 collective qui pourra \u00eatre atteinte avec le vaccin.<\/p>\n
La Covid-19<\/strong> continue \u00e0 susciter de nombreuses questions et interrogations. La plupart d’entre elles sont relatives \u00e0 ses effets et aux meilleurs moyens pour pr\u00e9venir et lutter contre ce virus. Pour y r\u00e9pondre, IVI a r\u00e9cemment publi\u00e9 une \u00e9tude multicentrique qui a \u00e9t\u00e9 pr\u00e9sent\u00e9e lors de la derni\u00e8re \u00e9dition du Congr\u00e8s de l\u2019ASRM (American Society for Reproductive Medicine<\/a>), un des plus grands \u00e9v\u00e9nements au monde dans le domaine de la m\u00e9decine reproductive.<\/p>\n La principale conclusion de cette \u00e9tude \u00e9tablit que les patients du groupe sanguin 0 positif et rh\u00e9sus positif<\/strong> sont mieux prot\u00e9g\u00e9s<\/strong> face au Covid-19. Le Dr Andr\u00e9 Gu\u00e9rin<\/a>, responsable du d\u00e9partement francophone d\u2019IVI et gyn\u00e9cologue \u00e0 IVI Barcelone, indique : \u00ab\u00a0Parmi les donn\u00e9es analys\u00e9es dans notre population durant la p\u00e9riode post-confinement entre mai et juin, sur un \u00e9chantillon de 6\u00a0140 personnes <\/strong>pour le SARS-CoV-2, nous avons constat\u00e9 que l\u2019incidence de la maladie (c\u2019est-\u00e0-dire le nombre de patients ayant des anticorps positifs IgM ou IgG) \u00e9tait inf\u00e9rieure chez les patients du groupe 0. En outre, parmi les personnes infect\u00e9es, on constatait qu\u2019un nombre significativement sup\u00e9rieur avait un rh\u00e9sus n\u00e9gatif, contrairement \u00e0 ce qui avait \u00e9t\u00e9 publi\u00e9 au pr\u00e9alable \u00bb.<\/p>\n Le Dr Gu\u00e9rin pr\u00e9cise \u00e9galement que, pour l\u2019\u00e9chantillon analys\u00e9, le taux de positivit\u00e9 ne varie pas de mani\u00e8re significative avec l\u2019\u00e2ge ou le sexe. \u00ab Le taux de positivit\u00e9 ne varie pas beaucoup avec l\u2019\u00e2ge et nous n\u2019avons pas not\u00e9 de diff\u00e9rence en ce qui concerne le sexe ou le groupe sanguin. On a toutefois constat\u00e9 que les personnes de rh\u00e9sus n\u00e9gatif pr\u00e9sentaient un risque d\u2019infection l\u00e9g\u00e8rement plus \u00e9lev\u00e9 que celles ayant un rh\u00e9sus positif. Par ailleurs, dans les r\u00e9gions o\u00f9 la pr\u00e9valence de la maladie est plus \u00e9lev\u00e9e, le pourcentage d\u2019IgM positifs est \u00e9galement \u00e9lev\u00e9. De plus, le risque de transmission augmente dans un couple lorsque l\u2019un des conjoints est positif.<\/p>\n M\u00eame s\u2019il est important de pouvoir d\u00e9terminer si le groupe sanguin peut avoir une valeur de pronostic face au Covid-19, il nous faut pr\u00e9ciser que nous n\u2019en sommes qu\u2019aux pr\u00e9mices de cette \u00e9tude<\/strong> pour laquelle il convient de pouvoir \u00e9tablir rapidement si cette corr\u00e9lation est r\u00e9elle.<\/p>\n Un premier indice d\u2019une possible corr\u00e9lation entre groupe sanguin et coronavirus est apparu avec la souche de SARS-CoV en 2002<\/strong>. Les r\u00e9sultats d\u2019une premi\u00e8re \u00e9tude publi\u00e9e en 2005 ont montr\u00e9 que les patients du groupe sanguin 0 pr\u00e9sentaient un risque moindre d\u2019infection que les autres groupes.<\/p>\n D\u00e9j\u00e0 en 2020<\/strong>, \u00e0 travers un article non r\u00e9vis\u00e9 par d\u2019autres experts, des scientifiques chinois ont signal\u00e9 une corr\u00e9lation similaire entre le groupe sanguin et le SARS-CoV-2. Ils l’ont d\u00e9tect\u00e9e apr\u00e8s avoir observ\u00e9 que le groupe 0 \u00e9tait associ\u00e9 \u00e0 un risque d\u2019infection plus faible tandis que le groupe A \u00e9tait associ\u00e9 \u00e0 un risque d\u2019infection plus \u00e9lev\u00e9.<\/p>\n Aucune des recherches men\u00e9es depuis n\u2019ont donn\u00e9 de r\u00e9sultats concluants. En juin, des scientifiques d\u2019Europe et d\u2019Australie ont men\u00e9 une \u00e9tude comparative entre le g\u00e9nome de 1 610 patients ayant d\u00e9velopp\u00e9 une forme grave de la maladie et celui de 2 205 donneurs de sang sains. Les chercheurs ont observ\u00e9 que les variantes g\u00e9niques de deux r\u00e9gions du g\u00e9nome humain \u00e9taient associ\u00e9es \u00e0 une forme grave de la maladie et \u00e0 un risque plus \u00e9lev\u00e9 de mortalit\u00e9. Par ailleurs, les individus du groupe A pr\u00e9sentaient jusqu\u2019\u00e0 45 % plus de risque de d\u00e9velopper une forme grave de la maladie. Par contre, les individus du groupe 0 pr\u00e9sentaient 35 % moins de risque.<\/p>\n En juillet 2020<\/strong>, le Dr Latz et ses collaborateurs ont indiqu\u00e9 qu\u2019ils n\u2019avaient pas \u00e9tabli de relation entre le groupe sanguin et la gravit\u00e9 du SARS-CoV-2 (Annals of Hematology), \u00e0 travers certains indicateurs de type hospitalisation, intubation ou d\u00e9c\u00e8s.<\/p>\n Avec cette \u00e9tude IVI se positionne une nouvelle fois en tant que r\u00e9f\u00e9rence dans la recherche<\/strong>, en particulier \u00e0 travers ses recherches pr\u00e9sent\u00e9es lors de congr\u00e8s internationaux\u00a0 comme celui de l\u2019ASRM. Si vous voulez avoir plus d’informations sur la Covid-19 et les traitements de fertilit\u00e9 \u00e0 IVI, consultez la rubrique de notre web.\u00a0Si vous souhaitez solliciter une premi\u00e8re consultation gratuite et en ligne avec notre \u00e9quipe m\u00e9dicale, nous nous tenons \u00e0 votre disposition. 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Faible incidence de l\u2019\u00e2ge ou du sexe<\/strong><\/h2>\n
\u00c9tudes en phase initiale<\/strong><\/h2>\n
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