La nouvelle loi de bio\u00e9thique est entr\u00e9e en vigueur en France depuis d\u00e9j\u00e0 plus d\u2019un an. Elle est appel\u00e9e la \u00ab loi de la PMA pour toutes \u00bb car elle a inclu plusieurs nouvelles dispositions. D’entre elles, deux ont particuli\u00e8rement attir\u00e9 l’attention : l’ouverture des traitements de fertilit\u00e9 aux femmes c\u00e9libataires et aux couples de femmes. Parmi les autres points abord\u00e9s figurent la pr\u00e9servation soci\u00e9tale de la fertilit\u00e9 et l’anonymat du don de gam\u00e8tes.<\/p>\n
L\u2019enqu\u00eate r\u00e9alis\u00e9e par GFK pour IVI<\/a> a \u00e9galement cherch\u00e9 \u00e0 \u00e9valuer les connaissances des Fran\u00e7aises concernant ces \u00e9volutions juridiques. Pour cela, nous leur avons pos\u00e9 des questions sur les probl\u00e8mes de fertilit\u00e9, les traitements et la sant\u00e9 gyn\u00e9cologique en g\u00e9n\u00e9ral. Nous avons consacr\u00e9 le dernier bloc de notre enqu\u00eate \u00e0 ces questions. Voici les conclusions, dont nous avons parl\u00e9 avec le Dr Alicia P\u00e9rez, gyn\u00e9cologue \u00e0 IVI Madrid.<\/p>\n Fin juin 2021, le Parlement fran\u00e7ais a vot\u00e9 le nouveau texte de la loi de bio\u00e9thique, qui est entr\u00e9 en vigueur le 1er<\/sup> septembre 2022. Le fait le plus marquant de la nouvelle loi est l\u2019ouverture de la PMA \u00e0 toutes les femmes. Ceci inclue les femmes sans partenaire et les couples de lesbiennes.<\/p>\n La limite d’\u00e2ge pour l’acc\u00e8s aux traitements de fertilit\u00e9 rembours\u00e9s par la s\u00e9curit\u00e9 sociale a \u00e9t\u00e9 fix\u00e9e \u00e0 43 ans. La loi pr\u00e9voit aussi la possibilit\u00e9 de congeler ses ovocytes pour des raisons soci\u00e9tales. N\u00e9anmoins, la m\u00e9thode ROPA n’est toujours pas autoris\u00e9e en France.<\/p>\n L’autre nouveaut\u00e9 de cette nouvelle loi est la fin de l’anonymat des dons de gam\u00e8tes. Ainsi, pour tous les dons effectu\u00e9s depuis le 1er<\/sup> septembre, les donneurs doivent au pr\u00e9alable accepter que leur descendance puisse un jour, si elle le souhaite, avoir acc\u00e8s \u00e0 leurs donn\u00e9es.\u00a0<\/p>\n Les aspects pr\u00e9sent\u00e9s ci-dessus sont, dans les grandes lignes, les principaux points de cette nouvelle loi. 74 % des Fran\u00e7aises n’ont pas entendu parler de ce texte l\u00e9gal. C’est ce que refl\u00e8te la nouvelle enqu\u00eate r\u00e9alis\u00e9e par IVI en collaboration avec GFK. Pour l’expliquer, on peut invoquer le fait que 71 % des femmes interrog\u00e9es ne se sentent pas concern\u00e9es par la loi, pas plus que leur entourage.<\/p>\n Ce chiffre peut para\u00eetre \u00e9tonnant. En effet, les modifications de ce texte juridique ont soulev\u00e9 nombre de revendications de la part de plusieurs collectifs. Mais, ce n’est pas tout. 67,8 % des femmes interrog\u00e9es font part de leur indiff\u00e9rence vis-\u00e0-vis de cette nouvelle loi. De m\u00eame, pr\u00e8s de 7 % la rejettent ouvertement.<\/p>\n Le Dr Alicia P\u00e9rez, gyn\u00e9cologue \u00e0 IVI Madrid, nous affirme que ses patientes connaissent cette nouvelle loi. En particulier les femmes c\u00e9libataires ou celles vivant en couple avec une autre femme. Elle souligne toutefois le probl\u00e8me que l\u2019acc\u00e8s tardif \u00e0 un traitement de fertilit\u00e9 pourrait poser aux fran\u00e7aises. Effectivement, avec la nouvelle loi les listes d’attente ne cessent de s\u2019allonger en France. \u00ab Lorsqu\u2019on parle de PMA, le temps qui passe est un probl\u00e8me. Par exemple, attendre un ou deux ans pour trouver un donneur veut dire passer de 36 \u00e0 38 ans. Nous savons tous que, dans cette tranche d\u2019\u00e2ge, la fertilit\u00e9 baisse notablement. C\u2019est pour cela que, m\u00eame si beaucoup de mes patientes connaissent tr\u00e8s bien la nouvelle loi, elles d\u00e9cident de continuer \u00e0 venir chez nous pour suivre leur traitement. \u00bb<\/p>\n En ce qui concerne les traitements de fertilit\u00e9, la FIV vient en t\u00eate des r\u00e9ponses donn\u00e9es par les femmes interrog\u00e9es, suivie de l’ins\u00e9mination artificielle. La m\u00e9thode ROPA, qui comme nous l’avons d\u00e9j\u00e0 indiqu\u00e9 ci-dessus, est interdite en France, est la moins connue.<\/p>\n Seul un quart des femmes interrog\u00e9es d\u00e9clare avoir entendu parler de cette technique. En revanche, une femme sur deux vivant en couple homosexuel et souhaitant devenir m\u00e8re, indique conna\u00eetre la m\u00e9thode ROPA. Par ailleurs, 70,6 % d’entre elles n’excluraient pas d’y recourir pour avoir un enfant. Ce chiffre passe \u00e0 80 % parmi les femmes n\u2019ayant pas encore d’enfant.<\/p>\n La nouvelle loi de bio\u00e9thique a \u00e9galement ouvert la possibilit\u00e9 de pr\u00e9server la fertilit\u00e9 pour des raisons soci\u00e9tales. Jusqu’\u00e0 pr\u00e9sent, en France, les gam\u00e8tes ne pouvaient \u00eatre congel\u00e9s que pour des raisons de sant\u00e9. On contemplait la possibilit\u00e9 d’avoir un enfant apr\u00e8s un traitement m\u00e9dical ou une maladie.<\/p>\n Comme nous l’avons d\u00e9j\u00e0 \u00e9voqu\u00e9, 1 femme sur 4 de moins de 35 ans serait pr\u00eate \u00e0 congeler ses ovocytes<\/a>, toujours selon notre enqu\u00eate. La principale raison invoqu\u00e9e serait la certitude de pouvoir avoir un enfant avec leurs propres ovocytes. Aussi, la garantie offerte par la cong\u00e9lation des gam\u00e8tes malgr\u00e9 le temps \u00e9coul\u00e9.<\/p>\n IVI constate que de plus en plus de patientes fran\u00e7aises, mais aussi des femmes venues du monde entier, d\u00e9cident de conserver leurs ovocytes pour pouvoir devenir m\u00e8res plus tard. Si vous souhaitez obtenir des informations sur ce traitement ou sur tout autre traitement de fertilit\u00e9, veuillez contacter notre \u00e9quipe. Nous nous ferons un plaisir de vous r\u00e9pondre en fran\u00e7ais. N\u2019h\u00e9sitez pas \u00e0 nous appeler ou \u00e0 remplir notre formulaire en ligne.<\/a><\/p>\nLa nouvelle loi de bio\u00e9thique<\/h2>\n
Quel est le degr\u00e9 de connaissance de cette loi\u00a0?<\/h2>\n
Traitements les plus connus<\/h2>\n
La pr\u00e9servation soci\u00e9tale de la fertilit\u00e9<\/h2>\n