{"id":59437,"date":"2019-12-10T16:14:31","date_gmt":"2019-12-10T14:14:31","guid":{"rendered":"https:\/\/ivi-fertilite.fr\/?p=59437"},"modified":"2024-03-18T17:56:05","modified_gmt":"2024-03-18T15:56:05","slug":"raisons-pas-retarder-traitments-fertilite","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ivi-fertilite.fr\/blog\/raisons-pas-retarder-traitments-fertilite\/","title":{"rendered":"Les raisons pour lesquelles il ne faut pas retarder les traitements de fertilit\u00e9"},"content":{"rendered":"
Par choix ou par obligation, les couples sont de plus en plus nombreux \u00e0 repousser le moment de fonder une famille. Or, on le sait maintenant de fa\u00e7on pr\u00e9cise, les patients qui reportent leur projet parental jusqu\u2019au milieu de la trentaine ou plus tard minorent leurs chances de r\u00e9ussite. Au pire, ils peuvent perdre d\u00e9finitivement tout espoir de voir se r\u00e9aliser leur d\u00e9sir d\u2019enfant. Souvent, les probl\u00e8mes de fertilit\u00e9 sont dus, en partie, \u00e0 l\u2019\u00e2ge des parents. Si la PMA dispose de nombreux moyens pour les aider dans leur d\u00e9marche, elle est frein\u00e9e par certaines contraintes naturelles comme le vieillissement des organes reproducteurs, l\u2019alt\u00e9ration des gam\u00e8tes ou les risques encourus par la patiente lors d\u2019une grossesse tardive. Pour y voir plus clair, voyons les raisons pour lesquelles il ne faut pas retarder les traitements de fertilit\u00e9<\/strong>.<\/p>\n L\u2019\u00e9puisement in\u00e9luctable de la r\u00e9serve ovarienne est une des raisons de ne pas retarder les traitements de fertilit\u00e9<\/strong>. \u00c0 la naissance, la femme dispose d\u2019un stock d\u00e9finitif d\u2019un \u00e0 deux millions d\u2019ovocytes. Sa r\u00e9serve ovarienne<\/a> compte 400\u2009000 ovocytes \u00e0 la pubert\u00e9. Chaque cycle menstruel entra\u00eene la disparition de 1\u2009000 ovocytes environ. \u00c0 35\u00a0ans, la r\u00e9serve ovarienne a diminu\u00e9 de 90\u00a0%. Pass\u00e9 40 ans, les capacit\u00e9s reproductives de la femme chutent s\u00e9v\u00e8rement. Dans les faits, les chances d\u2019avoir un enfant sont de 24\u00a0% par cycle \u00e0 25 ans. \u00c0 35 ans, ce chiffre tombe \u00e0 12\u00a0% puis descend encore \u00e0 5\u00a0% \u00e0 40 ans. Parall\u00e8lement, le taux de fausses-couches conna\u00eet\u00a0une courbe ascendante en fonction de l\u2019avanc\u00e9e en \u00e2ge. Les chiffres sont \u00e9loquents, le pourcentage de grossesses non men\u00e9es \u00e0 terme est de 12\u00a0% au milieu de la vingtaine. Il fr\u00f4le les 20\u00a0% apr\u00e8s 35 ans et s\u2019envole au-del\u00e0 de 30\u00a0% \u00e0 43 ans et plus.<\/p>\n Avec l\u2019\u00e2ge, les risques d\u2019infertilit\u00e9 se multiplient. En effet, au fil de sa vie, la femme peut \u00eatre confront\u00e9e \u00e0 de nombreux facteurs susceptibles d\u2019alt\u00e9rer ses capacit\u00e9s reproductives, tels que\u00a0:<\/p>\n Au-del\u00e0 de la diminution de la r\u00e9serve ovarienne apr\u00e8s 35 ans, une autre <\/strong>raison de ne pas retarder les traitements de fertilit\u00e9<\/strong> est la baisse de la qualit\u00e9 des ovocytes avec l\u2019\u00e2ge. En effet, si 20\u00a0% des ovocytes sont aneuplo\u00efdes (nombre incorrect de chromosomes) chez la femme jeune, ce chiffre augmente de fa\u00e7on drastique aux abords de la m\u00e9nopause. Une fois f\u00e9cond\u00e9s, ces ovocytes alt\u00e9r\u00e9s g\u00e9n\u00e9reront des embryons aneuplo\u00efdes, responsables d\u2019avortements spontan\u00e9s, de fausses-couches<\/a> et de trisomies (trisomies\u00a013, 15, 16, 18 et 21).<\/p>\n Une grossesse tardive<\/a> peut entra\u00eener des complications. Les risques potentiels sont\u00a0:<\/p>\n Pour l\u2019enfant \u00e0 na\u00eetre, le risque majeur d\u2019une grossesse tardive est celui de la trisomie 21, suivi de pr\u00e8s par la pr\u00e9maturit\u00e9.<\/p>\n L\u2019horloge biologique est aussi d\u00e9terminante du c\u00f4t\u00e9 de l\u2019homme et l\u2019\u00e2ge du p\u00e8re fait partie des premi\u00e8res raisons de ne pas retarder les traitements de fertilit\u00e9<\/strong>. En effet, les \u00e9tudes montrent que la fertilit\u00e9 masculine baisse de 50\u00a0% entre 20 ans et 59 ans. Avant 30 ans, l\u2019homme met en moyenne 6 mois \u00e0 concevoir. Il lui faudra 10 mois entre 40 ans et 44 ans, puis 19 mois entre 45 ans et 49 ans et 32 mois au-del\u00e0 de 50 ans. Au cours du bilan de fertilit\u00e9, il n\u2019est pas rare que le spermogramme d\u00e9c\u00e8le une alt\u00e9ration de la spermatogen\u00e8se tant au niveau quantitatif (nombre de spermatozo\u00efdes insuffisants ou oligospermie) qu\u2019au niveau qualitatif (mobilit\u00e9 des spermatozo\u00efdes ou asth\u00e9nospermie<\/a>, formes anormales ou t\u00e9ratospermie). Ces alt\u00e9rations peuvent impacter le taux de fausses-couches spontan\u00e9es (ce fait est major\u00e9 par l\u2019\u00e2ge de la partenaire) et augmenter les risques de pr\u00e9-\u00e9clampsie, de pathologies du placenta et de pr\u00e9maturit\u00e9.<\/p>\n Par ailleurs, au fur et \u00e0 mesure que l\u2019homme avance en \u00e2ge, il peut lui aussi \u00eatre confront\u00e9 \u00e0 de nombreux facteurs susceptibles d\u2019alt\u00e9rer sa fertilit\u00e9 comme\u00a0:<\/p>\n Du c\u00f4t\u00e9 de l\u2019enfant \u00e0 na\u00eetre, le risque majeur d\u2019une paternit\u00e9 au-del\u00e0 de 50 ans provient de l\u2019accumulation de mutations g\u00e9n\u00e9tiques lors de la spermatogen\u00e8se pouvant \u00eatre \u00e0 l\u2019origine de\u00a0syndromes g\u00e9n\u00e9tiques rares, d\u2019anomalie chromosomique, de troubles neurod\u00e9veloppementaux, de syndromes anxio-d\u00e9pressifs, de phobies et de troubles obsessionnels compulsifs (TOC).<\/p>\n \u00a0<\/strong>La procr\u00e9ation m\u00e9dicalement assist\u00e9e donne ses meilleurs r\u00e9sultats lorsque les patients sont jeunes, r<\/strong>aison pour laquelle on vous conseille de ne pas retarder les traitements de fertilit\u00e9<\/strong>. Cependant, plusieurs th\u00e9rapeutiques et techniques de pointe peuvent aider \u00e0 mener \u00e0 bien un projet de parentalit\u00e9 tardif. Il s\u2019agit notamment de\u00a0:<\/p>\n\u00a0<\/h3>\n
La diminution de la r\u00e9serve ovarienne apr\u00e8s 35 ans chez la femme<\/h2>\n
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La baisse de qualit\u00e9 des ovocytes au fil de l\u2019\u00e2ge<\/h2>\n
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Les risques pour la m\u00e8re et l\u2019enfant en cas de grossesse tardive<\/h2>\n
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L\u2019\u00e2ge de l\u2019homme lors de la procr\u00e9ation<\/h2>\n
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Les traitements de fertilit\u00e9 qui permettent de retarder le moment de concevoir<\/h2>\n
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