{"id":88413,"date":"2020-01-08T16:11:23","date_gmt":"2020-01-08T14:11:23","guid":{"rendered":"https:\/\/ivi-fertilite.fr\/?p=88413"},"modified":"2024-03-18T17:54:55","modified_gmt":"2024-03-18T15:54:55","slug":"mere-40-ans","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/ivi-fertilite.fr\/blog\/mere-40-ans\/","title":{"rendered":"M\u00e8re \u00e0 40 ans\u00a0: maternit\u00e9 tardive et PMA"},"content":{"rendered":"
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Devenir m\u00e8re \u00e0 40 ans<\/strong> n\u2019est, de nos jours, plus un exploit. Si tomber enceinte naturellement apr\u00e8s la quarantaine est plus rare, une maternit\u00e9 tardive reste tout \u00e0 fait envisageable gr\u00e2ce aux progr\u00e8s de la science et de la PMA (procr\u00e9ation m\u00e9dicalement assist\u00e9e). Comment concr\u00e9tiser un projet de maternit\u00e9 alors que la fertilit\u00e9 f\u00e9minine d\u00e9cro\u00eet\u00a0spontan\u00e9ment\u2009? Quels sont les risques associ\u00e9s \u00e0 une grossesse tardive\u2009? Quelles techniques de procr\u00e9ation peuvent optimiser la s\u00e9curit\u00e9 des futures m\u00e8res et des enfants \u00e0 na\u00eetre\u2009? M<\/strong>\u00e8re \u00e0 40 ans\u00a0:<\/strong> gros plan sur la maternit\u00e9 tardive et <\/strong>les r\u00e9ponses que<\/strong> la PMA <\/strong>peut apporter.<\/strong><\/p>\n <\/p>\n M\u00eame si chaque patiente est unique, on le sait, l\u2019\u00e2ge de la femme est un des facteurs majeurs impactant la fertilit\u00e9 et les probabilit\u00e9s de procr\u00e9er. Ceci est d\u00fb \u00e0 la diminution de la r\u00e9serve ovarienne \u00e0 mesure que le temps passe. En clair, \u00e0 la naissance, les petites filles disposent d\u2019une r\u00e9serve ovarienne d\u2019un \u00e0 deux millions d\u2019ovocytes. \u00c0 la pubert\u00e9, le stock compte encore 300\u2009000 \u00e0 500\u2009000 ovocytes. \u00c0 37 ans le chiffre ne d\u00e9passe pas les 25\u2009000. \u00c0 40 ans, le nombre de follicules primordiaux n\u2019est plus que de 10\u2009000.<\/p>\n Un \u00e9puisement de la r\u00e9serve ovarienne sans possibilit\u00e9 de se renouveler corr\u00e9l\u00e9e \u00e0 une baisse de qualit\u00e9 des ovocytes due au vieillissement explique en grande partie le d\u00e9clin naturel de la fertilit\u00e9 f\u00e9minine. Cet \u00e9tat de fait conduit de plus en plus de femmes vers la m\u00e9decine reproductive. Dans les centres IVI, plus de 40\u00a0% des consultations concernent des femmes souhaitant devenir <\/strong>m\u00e8res \u00e0 plus de 40 ans<\/strong><\/a>. <\/strong><\/p>\n <\/p>\n Lorsqu\u2019une patiente \u00e9met le souhait de devenir m\u00e8re \u00e0 40 ans par le biais de la PMA<\/strong><\/a>, <\/strong>il est d\u2019usage de commencer par \u00e9valuer la balance b\u00e9n\u00e9fice-risque du traitement envisag\u00e9. En amont, le devoir du sp\u00e9cialiste est d\u2019informer sa patiente sur les risques qu\u2019une grossesse tardive fait peser sur sa sant\u00e9.<\/p>\n Les risques de mortalit\u00e9 maternelle<\/em><\/p>\n \u00c0 l\u2019instar de nombreuses proc\u00e9dures m\u00e9dicales ou interventions chirurgicales, des taux de mortalit\u00e9 plus \u00e9lev\u00e9s en raison de l\u2019\u00e2ge sont constat\u00e9s lors de grossesse tardive. D\u2019apr\u00e8s les statistiques, la mortalit\u00e9 durant la grossesse ou l\u2019accouchement est trois fois plus \u00e9lev\u00e9e pour les femmes de plus de 40 ans que pour les femmes plus jeunes. Toutefois, dans les pays industrialis\u00e9s, ces chiffres ne d\u00e9passent pas une vingtaine de cas pour 100\u2009000 grossesses (ces chiffres prennent en compte les grossesses spontan\u00e9es dont les risques n\u2019ont pas \u00e9t\u00e9 \u00e9valu\u00e9s en amont).<\/p>\n Les risques de complication durant la grossesse<\/em><\/p>\n Avec l\u2019\u00e2ge, la grossesse et l\u2019accouchement\u00a0peuvent \u00eatre accompagn\u00e9s de complications telles que\u00a0:\u00a0<\/p>\n Il faut cependant noter qu\u2019avant de mettre en \u0153uvre un traitement de PMA quel qu\u2019il soit, les sp\u00e9cialistes de la procr\u00e9ation prennent soin de contr\u00f4ler minutieusement l\u2019\u00e9tat de sant\u00e9 de leurs patientes afin d\u2019\u00e9viter toute prise de risques non souhaitables. \u00c0 cette occasion, certains freins \u00e0 la conception sont \u00e9voqu\u00e9s. Il s\u2019agit entre autres de\u00a0l\u2019addiction au tabac, \u00e0 l\u2019alcool ou aux drogues et des probl\u00e8mes li\u00e9s \u00e0 un IMC (indice de masse corporel) sup\u00e9rieur<\/a> ou inf\u00e9rieur au \u00ab\u2009seuil normal\u2009\u00bb.<\/p>\n <\/p>\n Lors d\u2019une grossesse tardive, les risques pour l\u2019enfant \u00e0 na\u00eetre sont\u00a0:<\/p>\n Dans les centres IVI, pour \u00e9carter au maximum ce genre de risques, les sp\u00e9cialistes proposent aux femmes qui souhaitent devenir m\u00e8res \u00e0 40 ans<\/strong> toute une s\u00e9rie d\u2019examens et de tests modernes pour dresser la carte chromosomique de l\u2019embryon avant son implantation. Ceci nous permet donc de choisir que les embryons sains pour le transfert et d\u00b4optimiser les chances de mener sa grossesse \u00e0 terme. Pour atteindre cet objectif, les praticiens peuvent avoir recours au test g\u00e9n\u00e9tique pr\u00e9implantatoire (PGT)<\/a> et aux tests pr\u00e9natals non invasifs<\/a> lorsque la patiente est d\u00e9j\u00e0 enceinte pour \u00e9carter les alt\u00e9rations chromosomiques les plus fr\u00e9quentes.<\/p>\n <\/p>\n Dans les cliniques IVI, gr\u00e2ce aux diff\u00e9rentes techniques de s\u00e9lection embryonnaire appliqu\u00e9es selon l\u2019\u00e2ge de la patiente, le taux de grossesse cumulatif est de\u00a0:<\/p>\n Le taux de succ\u00e8s des traitements de PMA<\/a> \u00e0 40 ans est \u00e9troitement li\u00e9 \u00e0 la qualit\u00e9 des embryons, d\u00e9coulant elle-m\u00eame de la qualit\u00e9 des ovocytes. C\u2019est la raison pour laquelle, dans certains cas, pour pallier une r\u00e9serve ovarienne d\u00e9ficiente ou de faible qualit\u00e9, la patiente sera dirig\u00e9e vers le don d\u2019ovocyte<\/a>. Ce traitement reposant sur une f\u00e9condation in vitro (FIV) avec les ovocytes jeunes d\u2019une donneuse anonyme permet \u00e0 la patiente de porter elle-m\u00eame son b\u00e9b\u00e9, car l\u00b4ut\u00e9rus ne vieillit pas \u00e0 la m\u00eame vitesse. En d\u00e9finitive, si les ovocytes vieillissent, l\u2019ut\u00e9rus, de son c\u00f4t\u00e9, reste intact. Le taux de succ\u00e8s cumulatif atteint ici 79,6\u00a0%.<\/p>\n Lorsque les conditions s\u2019y pr\u00eatent, la solution alternative r\u00e9side dans les techniques de pr\u00e9servation de fertilit\u00e9<\/a>. Dans ce cas de figure, les ovocytes de la patiente sont pr\u00e9lev\u00e9s avant ses 35 ans (\u00e2ge auquel on assiste \u00e0 un net d\u00e9clin de la r\u00e9serve ovarienne) puis mis \u00e0 l\u2019abri par le biais de la cryoconservation. Des ann\u00e9es plus tard, lorsqu\u2019arrive le moment opportun de fonder une famille, les ovocytes sont pr\u00eats \u00e0 \u00eatre f\u00e9cond\u00e9s. Pour la patiente, cette m\u00e9thode pr\u00e9sente l\u2019avantage d\u2019utiliser ses propres gam\u00e8tes pour devenir m\u00e8re \u00e0 40 ans<\/strong> sans \u00eatre prisonni\u00e8re de son horloge biologique.<\/p>\n Vous souhaitez obtenir un suppl\u00e9ment d\u2019information sur le don d\u2019ovocyte<\/a>, les techniques de pr\u00e9servation de fertilit\u00e9 ainsi que les dispositifs mis en place par les cliniques IVI pour aider les femmes \u00e0 devenir m\u00e8res \u00e0 40 ans\u2009? N\u2019h\u00e9sitez pas \u00e0 nous contacter au 08 00 941\u2009042 (num\u00e9ro gratuit depuis la France) ou au +34\u2009960\u2009451\u2009185. Vous pouvez \u00e9galement nous contacter en remplissant\u00a0notre formulaire en ligne<\/a>.\u00a0<\/p>\nM\u00e8re \u00e0 40 ans\u00a0: qu\u2019est-ce que \u00e7a change\u2009?<\/h2>\n
M\u00e8re \u00e0 40 ans\u00a0: les risques mesur\u00e9s de la PMA pour les femmes<\/h2>\n
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M\u00e8re \u00e0 40 ans\u00a0gr\u00e2ce \u00e0 la PMA\u00a0: quels risques pour l\u2019enfant\u2009?<\/h2>\n
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La PMA \u00e0 40 ans\u00a0: les taux de succ\u00e8s<\/h2>\n
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