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- IVI, Institut Valencien de l’Infertilité, dispose de la plus grande banque de donneurs d’ovocytes dans le monde; en 2015, le groupe a réalisé plus de 6000 cycles avec dons d’ovocytes, 12% de plus qu’en 2014.
- Face à la pénurie de dons d’ovocytes en France et aux listes d’attente pour en bénéficier, les Françaises doivent se rendre à l’étranger pour en bénéficier. Ainsi, elles sont de plus en plus nombreuses à venir chaque année dans les cliniques IVI, en Espagne. En 2015, 614 traitements* pour un don d’ovocytes ont été réalisés pour des femmes françaises. Le don d’ovocytes est LE traitement de PMA le plus demandé par les Françaises, chez IVI, et représente presque 50% des traitements.
- Alors que la demande pour les dons d’ovocytes augmente en Espagne, on assiste à une diminution des dons. Un phénomène qui a alerté les gynécologues spécialisés en médecine de la reproduction, qui envisagent de proposer des modifications à la loi.
** Le nombre de traitements est toujours plus élevé que le nombre de femmes car il correspond au nombre de cycles effectués, sachant qu’une femme peut suivre plusieurs cycles de traitements.
Les modèles sociaux espagnols et, par extension, ceux de l’Europe, sont en constante évolution, ce qui affecte, malheureusement, certains secteurs.
Le changement du rôle des femmes dans la société avec le développement de leur carrière professionnelle et de leur vie personnelle est une conséquence de la maternité tardive, avec les inconvénients qui en découlent. Le nombre de cas d’infertilité dû à la maternité tardive augmente progressivement, entrainant ainsi la nécessité de recourir aux traitements de PMA avec dons d’ovocytes.
IVI, leader européen en médecine reproductive, qui dispose aujourd’hui de la plus grande banque d’ovocytes dans le monde doit faire face une demande croissante.
Environ 20% des patients sont étrangers et parmi eux, les Français.
En effet, le don d’ovocytes est autorisé par la loi espagnole pour les femmes homosexuelles, en couple ou non, ou encore les célibataires hétérosexuelles au même titre que les couples hétérosexuels et contrairement à la loi française qui l’interdit.
Cependant, au cours de l’année 2015, les femmes espagnoles ont montré moins d’intérêt à faire des dons dans une clinique IVI, en Espagne, entrainant ainsi une diminution de 21% des dons, alors que le nombre de cycles avec dons d’ovocytes a augmenté de façon significative. Il est donc indispensable d’alerter sur la nécessité urgente de faire connaître la possibilité de donner vie grâce au don d’ovocytes.
« C’est une réalité qui pose le problème de la nécessité de répondre à la demande croissante pour des traitements comme le don d’ovules, une demande qui devrait retenir la plus grande attention des cliniques afin d’augmenter le nombre de gamètes disponibles pour nos patients », explique le Dr Manuel Muñoz, directeur de IVI Alicante.
Cette situation est aussi préoccupante pour le Spanish Fertility Society (SEF). Lors de sa récente conférence annuelle, le SEF, ainsi que des représentants d’IVI, ont fait état de leurs préoccupations en ce qui concerne la nécessité de redéfinir la politique du don d’ovules afin que les femmes puissent accomplir leur rêve de devenir mères, sans pour autant renoncer à leurs ambitions professionnelles.
L’approche actuelle du don d’ovules est devenue obsolète, ce qui explique que les dons aient diminué de façon significative. C’est la raison pour laquelle les gynécologues spécialisés en médecine de la reproduction ont collectivement demandé des changements qui portent sur :
– la possibilité pour les donneurs de faire des dons dans différentes cliniques, une fois que le Registre national des donneurs sera créé (prévu pour Juin 2016).
– la nécessité de modifier la loi relative au nombre maximum de naissances vivantes par donneur, aujourd’hui limité à six; il n’y a cependant aucune preuve scientifique étayant les risques de consanguinité et il a été scientifiquement calculé que jusqu’à 25 bébés nés il n’y aurait aucun risque.
– la nécessité pour les donneurs de se soumettre à un test de compatibilité génétique (GCT) afin d’éviter la transmission de maladies génétiques aux embryons transférés dans l’utérus des destinataires.
«Les donneurs sont essentiels à la gestion des problèmes de fertilité résultant de la maternité tardive et voilà pourquoi la sécurité du processus est l’une de nos principales préoccupations. Les protocoles de stimulation actuels sont moins agressifs et ils impliquent un suivi plus étroit avec les donneurs et leurs traitements; en conséquence, le syndrome d’hyperstimulation ovarienne, une des pires complications avec des traitements de fécondation in vitro, a été réduit presque à zéro », poursuit le Dr Muñoz, qui a participé au débat sur la situation actuelle du don d’ovocytes en Espagne lors de la conférence SEF.