Avant de commencer un traitement de procréation assistée, il est conseillé de
vacciner la femme contre la rubéole si elle n’est pas immunisée.
Le vaccin de la coqueluche est conseillé entre la 27 ème et la 36 ème semaine de
gestation.
La campagne de vaccination anti-grippe a démarré et
les femmes désireuses de commencer un traitement de procréation assistée
s’interrogent sur la nécessité de se vacciner. En principe, le vaccin contre la grippe
est recommandé durant le premier trimestre de la grossesse.
Le vaccin contre la grippe est conseillé aux femmes suivant un traitement de PMA, mais il
n’est pas nécessaire en l’absence de pathologies chroniques cardiovasculaires,
respiratoires ou de diabète.
Le Dr. Manuel Muñoz, directeur de l’IVI Alicante, précise que « les femmes qui suivent un
traitement de procréation assistée doivent être traitées de la même manière que le reste
de la population si elles présentent un quelconque facteur de risque, comme par exemple
une pathologie chronique cardiovasculaire ou respiratoire ou un diabète. »
Dans les cliniques de l’IVI, les gynécologues suivent les recommandations tant des
Conseils de santé des communautés autonomes que de celles du Ministère de la santé,
de la politique sociale et de l’égalité Espagnol. Ils conseillent aux femmes enceintes de se
faire vacciner contre la grippe, en particulier celles dont l’accouchement est prévu en
hiver.
Selon le Dr. Manuel Muñoz, « c’est la solution pour protéger la mère et l’enfant de cette
souche du virus pendant les premiers mois de vie du bébé. » et ajoute-t- il « le vaccin
contre la grippe est très sûr et aucune réaction n’a été détectée. Malgré tout, il est
conseillé de repousser la vaccination à la fin du premier trimestre de la grossesse, à titre
préventif pour éviter d’éventuels effets secondaires pour le bébé ».
Autres vaccins avant la grossesse
En ce qui concerne les autres vaccins suscitant les interrogations des patientes, le Dr.
Manuel Muñoz confirme que les analyses réalisées avant les traitements de procréation
assistée comprennent le contrôle de l’immunité contre la rubéole et l’hépatite B.
– « Le vaccin anti-rubéole fait partie du carnet de vaccination des fillettes, mais il peut
arriver que des femmes adultes ne soient pas immunisées. Dans ce cas, il est conseillé de
se faire vacciner et d’attendre trois mois avant de commencer le traitement de procréation
assistée, puisque ce vaccin est administré en même temps que celui des oreillons et de la
rougeole, il s’agit du ROR (rougeole, oreillons, rubéole) », explique le directeur de l’IVI
Alicante.
– En ce qui concerne le vaccin contre l’hépatite B, les spécialistes de l’IVI le
recommandent généralement aux personnes faisant partie de groupes à risque, comme
les professionnels de santé, mais précisent qu’en l’absence d’un tel facteur, le vaccin n’est
pas nécessaire.
Et pendant la grossesse
Outre le vaccin anti-grippe, le Ministère de la santé Espagnol recommande depuis 2015
de vacciner les femmes enceintes contre la coqueluche entre la 27 ème et la 36 ème semaine
de grossesse. De l’avis du Dr. Manuel Muñoz, « cette précaution protège les bébés de
moins de trois mois de cette infection respiratoire. »
La vaccination antitétanique est recommandée chez les femmes enceintes non vaccinées.
Selon le moment de la grossesse, il doit s’administrer comme suit : deux doses de vaccin,
la première au moins 60 jours avant l’accouchement, la deuxième au moins 20 jours après
la première dose. Cette vaccination offre une protection contre le tétanos néo-natal et post
natal. Il est possible également d’opter pour une dose unique, administrée au moins 60
jours avant l’accouchement.
Si la femme enceinte est déjà vaccinée, il est conseillé de faire un rappel.
Pendant la grossesse, « les vaccins contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la
varicelle sont contre-indiqués trois mois avant la grossesse et pendant toute sa durée car
ils pourraient provoquer une infection fœtale », prévient le Dr. Manuel Muñoz.