- Cette technologie est utilisée dans toutes les cliniques IVI et permet d’évaluer intégralement l’utérus, de manière simple, rapide et détaillée.
- Les utérus en T, caractérisés par une cavité endométriale étroite et tubulaire, entrainent de moins bons résultats au niveau de la reproduction et de l’obstétrique.
Paris, le 9 octobre 2018 – L’importance croissante dans la recherche du soi-disant « facteur utérin » dans la reproduction humaine pose un défi de taille pour l’amélioration des taux de grossesse. C’est le point de départ de l’étude IVI intitulée « La morphologie de la cavité utérine en forme de T, évaluée par échographie tridimensionnelle (3D US), peut être associée à des taux d’implantation plus faibles et des taux de perte clinique plus élevés à la suite d’un transfert d’embryons congelés », présentée lors de la 74ème édition du Congrès de l’American Society for Reproductive Medicine (ASRM), à Denver (Colorado) du 6 au 10 octobre.
Dans cette recherche, IVI analyse et évalue, au moyen de l’échographie 3D, la malformation de la muqueuse connue sous le nom d’ »utérus en T », démontrant ainsi l’utilité de cette technologie pour améliorer le pronostic reproductif des patientes souffrant de cette anomalie.
« Cette méthode de diagnostic, à laquelle nous croyons fermement chez IVI – tant en termes de recherche que sur le plan clinique – est disponible dans toutes nos cliniques. L’échographie 3D permet l’évaluation complète de l’utérus de manière simple, rapide et détaillée. Ainsi, l’obtention de plans coronaux utérins permet d’évaluer directement la morphologie de la cavité endométriale, ce qui constitue un progrès notable par rapport aux techniques d’échographies conventionnelles basées sur la 2D », explique le Dr Antonio Requena, Directeur médical de l’IVI.
Les « utérus en T » (anomalie qui se produit au stade embryonnaire et qui explique la forme caractéristique rétrécie et tubulaire de sa cavité endométriale) entrainent de moins bons résultats sur le plan de la reproduction et de l’obstétrique. Il y a un plus grand risque de dysménorrhée (douleurs menstruelles), d’échecs d’implantation des embryons et d’avortements répétés, ainsi qu’une plus grande probabilité de naissances prématurées.
L’étude a analysé 651 patientes, la veille du transfert d’embryons programmé, et les a classifiées selon la morphologie de leur cavité utérine. On a observé une tendance vers une baisse d’implantation et une plus grande perte clinique chez les patientes dont l’utérus était en forme de T, bien que ces résultats n’aient pas atteint une signification statistique.
« Le diagnostic précoce de « l’utérus en T » grâce à l’eco3D est une technique qui peut permettre de faire progresser les domaines de la reproduction et de l’obstétrique chez la femme, en plus d’être un moyen très utile pour la chirurgie hystéroscopique. La grande maniabilité actuelle des systèmes d’eco3D permet à toutes les salles d’opération IVI de disposer de ces systèmes dans leur fonctionnement quotidien, ce qui est un outil qui aide le chirurgien dans le remodelage chirurgical de ces cavités endométriales réduites dans les cas où il existe une indication chirurgicale. De plus, cette technologie permet d’optimiser le résultat chirurgical et de réduire les temps opératoires », ajoute le Dr Requena.
Les études présentées par IVI au Congrès de l’ASRM 2018 constituent un pas en avant dans la course technologique actuelle dans l’évaluation des pathologies utérines pour l’amélioration des résultats reproductifs, avec des méthodologies peu invasives et très précises.