La congélation des ovocytes pour préserver la fertilité est une technique choisie par de plus en plus de patientes aux cliniques IVI. Nous constatons effectivement une augmentation qui ne cesse pas, chaque année. Ceci est sans doute lié au retard généralisé de la maternité.
Nous poursuivons le dépouillement des résultats de notre enquête portant sur les tendances en matière de maternité et de fertilité menée par IVI et GFK. L’âge de la maternité recule en raison du contexte actuel ou que, d’une manière générale, les femmes ont leur premier enfant de plus en plus tard. Voilà quelques constatations déjà réalisées. Il est temps maintenant d’approfondir en ce sens. Nous étudions les traitements qui vont vous permettre de décider quel est le moment le plus opportun pour attendre votre enfant. Nous en faisons le point avec l’aide du Dr Ana Cobo, pionnière mondiale de la congélation et directrice de l’Unité de Cryobiologie d’IVI Valence.
Congélation des ovocytes : des informations sont-elles disponibles ?
Près de 40 % des femmes interrogées estiment qu’elles ont reçu « beaucoup » ou « suffisamment » d’informations sur la congélation des ovocytes. Dans la pratique, il s’agit là d’une technique que les Françaises connaissent, au même titre que le don d’ovocytes, mais plus que la méthode ROPA. Cependant, plus de la moitié des femmes interrogées estiment ne pas avoir reçu d’informations concernant cette technique.
Malgré cela, le nombre de patientes françaises se rendant dans les cliniques IVI pour préserver leurs ovocytes ne cesse d’augmenter chaque année. Toujours selon notre étude, une femme sur quatre de moins de 35 ans serait prête à recourir à cette technique. Elles sont encore plus nombreuses lorsqu’elles craignent d’avoir des difficultés à obtenir une grossesse plus tard.
Pourquoi congeler ses ovocytes ?
Il y a plusieurs arguments de ces femmes en faveur de la préservation de leur fertilité. Celui qui revient le plus souvent est celui de pouvoir choisir le moment idéal pour attendre leur enfant et avec leurs propres ovocytes. Dans le même esprit, le Dr Cobo évoque un « outil utile à la disposition des femmes » puisqu’il leur offre une liberté totale de décision. « Il s’agit d’extraire les ovocytes à un moment où ces femmes sont encore jeunes et fertiles et qu’elles se trouvent dans une phase où elles n’envisagent absolument pas, même un instant, de devenir mère. C’est à ce moment-là que, d’un point de vue biologique, leurs ovocytes sont prêts. Plus tard, elles auront beaucoup plus de difficultés. »
Quel est le moment idéal pour préserver la fertilité ?
Et, c’est justement là, lorsqu’elles ont des doutes concernant leur éventuelle maternité, qu’intervient le moment idéal pour prendre la décision de congeler ses ovocytes. « Lorsque vous approchez des 35 ans, votre avenir n’est pas vraiment dessiné, vous n’en ressentez pas le besoin… Vous n’avez pas de partenaire et avez encore des milliers de choses à faire, alors il est temps d’y penser et de faire le nécessaire pour préserver votre fertilité », nous explique Ana Cobo.
Par ailleurs, plus d’un tiers des femmes interrogées affirme qu’elles n’envisagent pas de recourir à cette technique. Elles disent, tout simplement, que cela « ne les intéresse pas ». Le Dr insiste sur le fait que, même s’il est vrai que la décision d’avoir un enfant est très personnelle, il est important de savoir que la préservation de la fertilité doit se faire avant l’âge de 35 ans.
À quel âge faut-il penser à préserver sa fertilité ?
La diversité des réponses apportées à cette question montre bien le manque de connaissance sur le sujet. Plus d’un tiers des femmes interrogées affirment ouvertement qu’elles n’en ont aucune idée. En même temps, seulement 19 % d’entre elles savent que l’âge limite pour cette préservation est de 35 ans. On remarquera par ailleurs que 13 % d’entre elles pensent que cette limite se situe à 40 ans.
Le Dr Cobo nous le rappelle : « Le modèle social a énormément évolué. Or, je ne suis pas en train de le comparer avec la génération de nos grands-mères mais avec celle de nos mères. On s’aperçoit que les femmes ne se rendent vraiment pas compte de l’effet de l’âge de la maternité sur la fertilité. » Autrement dit, préserver, oui, mais au bon moment.
« En effet, à partir de 35 ans, la fertilité baisse considérablement et les difficultés commencent. Nous avons fait découvrir un peu partout dans le monde le principe de la préservation de la fertilité. Alors, les femmes ont commencé à venir nous consulter à un âge déjà avancé, vers 38 ans. C’est en effet à cet âge, avec l’apparition des difficultés, qu’un grand nombre de femmes se rendent dans nos cliniques de fertilité. »
Congélation des ovocytes chez IVI
Les femmes ont d’autres priorités comme leur carrière professionnelle ou leurs projets personnels qui prennent le dessus sur leur désir d’enfant. Or, la préservation est là pour leur permettre de ne pas avoir à faire de choix et ne renoncer à rien. « Si nous y réfléchissons bien, je crois que, même à notre niveau, et nous sommes pourtant des spécialistes en la matière, nous n’avons pas pleinement conscience de l’immense valeur qu’a cet outil », conclut le Dr Cobo.
Souhaitez-vous recevoir des informations sur la préservation des ovocytes ? Ou bien, vous avez déjà décidé d’avoir un enfant mais n’êtes pas encore parvenue à obtenir une grossesse ? N’hésitez pas à venir nous consulter dans une de nos cliniques IVI. Contactez notre équipe. Vous pourrez bénéficier d’une première consultation en ligne avec l’un de nos spécialistes, au cours de laquelle nous étudierons votre cas. Nous vous expliquerons aussi les différentes possibilités qui s’offrent à vous.
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