La durabilité a toujours été présente à IVI, même dans nos plus grands évènements. Le Congrès IVIRMA s’est déroulé du 20 au 22 avril 2023 à Malaga (Espagne). Ce congrès est un des plus grands rendez-vous internationaux de la PMA qui rassemble plus de 1 500 personnes. Durant le congrès les grandes lignes de l’avenir de ce secteur, largement dominé par IVI, ont été tracées. Par ailleurs, cette rencontre était parfaitement en phase avec notre stratégie de développement durable, comme nous allons vous le démontrer tout au long de ce blog.
En effet, l’organisation du 10th IVIRMA Congress a reposé sur la base des Objectifs de développement durable (ODD) proposés par l’ONU. Dans le cadre de la Journée Mondiale de l’Environnement, nous souhaitons vous présenter aujourd’hui notre engagement auprès de la communauté internationale et de la société civile dans ce domaine.
Réduction de l’empreinte carbone
Nous avons compensé les 132 tonnes d’émissions de CO2 associées au déroulement du 10th IVIRMA Congress. C’est-à-dire, une compensation intégrale des émissions. Notre engagement pour réduire l’empreinte carbone passe par un projet ayant pour objectif la préservation de l’Amazonie au Pérou.
« Dès sa création, IVIRMA n’a eu de cesse, à travers sa réflexion et ses actions, d’avoir pour fil conducteur le développement durable. Nous travaillons jour après jour pour que cette approche se traduise par des faits concrets. Le Congrès IVIRMA illustre parfaitement notre démarche puisqu’il nous a permis de créer à Malaga un patrimoine à la fois scientifique, sociétal et environnemental. Parmi nos priorités stratégiques, nous avons en effet souhaité faire de notre organisation un acteur du changement sociétal à travers un engagement indéfectible en faveur de la santé et des groupes d’intérêt », nous explique Vicky Vila, responsable du développement durable d’IVIRMA Global.
De nouvelles actions pour lutter contre le changement climatique
D’autres mesures ont été adoptées au cours de ce congrès, comme la réduction de consommables (documents, etc.) en imposant des critères de récupération, de réutilisation et de recyclage. Des efforts ont été également menés pour optimiser la consommation énergétique et celle de l’eau.
Ces actions font partie d’un plan global de développement durable qui repose sur quatre axes :
- La lutte contre le changement climatique
- L’économie circulaire
- Les personnes
- Les ressources naturelles
Économie circulaire : objectif zéro déchet
Pour y parvenir, nous avons voulu organiser un congrès « zéro papier » en prenant les mesures suivantes :
- Digitalisation 360 : nous n’avons pas distribué de programme papier mais avons proposé aux participants une application mobile dédiée. De même, les posters ont été remplacés par des écrans.
- Les sociétés présentes sur les stands ont cherché à optimiser et à réutiliser au mieux les matériaux. Pour les aider, l’organisation du congrès a émis un certain nombre de recommandations en ce sens et a décerné un prix au stand le plus « vertueux ».
- Qualité de la séparation des déchets afin de faciliter leur tri et leur recyclage.
- Distribution de sacs réutilisables et 100 % durables aux participants avec JUNO Genetics. Ces sacs ont été réalisés à partir de voiles de bateaux (spinnakers), de coton recyclé et de fil PET. Ils ont été fabriqués avec le concours de « Proyectos Extraordinarios » (projets extraordinaires). Cette entreprise transforme et valorise les déchets en produits utiles. Pour cela ils emploient des femmes qui ont des difficultés d’accès au monde du travail en Espagne et en Afrique.
- Scénographie générale du congrès simplifiée.
Les personnes : égalité et inclusion
Dans ce domaine, nous avons lancé plusieurs initiatives en faveur de l’inclusion de groupes en risque d’exclusion avec la Fondation Adecco. Nous avons aussi souhaité organiser un congrès sans barrière d’accessibilité physique quel que soit l’espace parcouru.
L’héritage sociétal a été de même très présent au cours de ce Congrès IVIRMA. Nous avons ainsi présenté plusieurs projets d’ONG pour soutenir ces dernières dans leurs initiatives locales à Malaga. Les participants ont pu voter pour l’une d’entre elles, Cienciaterapia, qui s’est vue ainsi attribuer un don de 3 000 €. Cette association se consacre à la diffusion scientifique auprès des enfants hospitalisés en oncologie infantile en Espagne.
Par ailleurs, l’association Deméter a obtenu un don équivalent à un euro par participant au Congrès. Le siège de cette ONG nationale est en effet installé à Malaga. Elle offre une assistance et intervient en faveur des enfants ayant vécu des situations de violences conjugales.
Ressources naturelles
En ce qui concerne les ressources, des fontaines à eau ont été installées en différents points de l’espace du congrès et des bouteilles réutilisables ont été distribuées aux participants. Cette mesure a permis d’obtenir une utilisation durable de l’eau et d’éviter l’usage de contenants jetables et de plastique pour les repas et les boissons.
Nous avons par ailleurs travaillé durant tout le congrès avec des fournisseurs locaux et proposé une alimentation « kilomètre zéro ». Toutes ces mesures nous ont permis d’obtenir un congrès plus durable en faveur de l’environnement et de la société.
« Faire le pari d’un événement durable permet de créer un impact positif pour l’environnement et la communauté concernée. C’est pour cela que, dans le cadre de ce congrès, et pour la quatrième année, nous avons mis en œuvre ces critères de durabilité. En tant que référence internationale en matière de PMA, nous avons également souhaité innover dans notre façon d’aborder le développement durable », conclut Vicky Vila.
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