La ménopause masculine appelée ‘andropause’ se caractérise par une baisse des sécrétions hormonales masculines, les androgènes, à partir de 40 ans. Elle touche généralement des hommes âgés entre 45 et 65 ans mais n’implique pas une interruption complète de la fertilité. Elle peut cependant causer un dysfonctionnement érectile, la perte de la libido…
Quelle est la différence entre la ménopause masculine et féminine ?
Chez la femme, la ménopause est systématique et provoque l’arrêt complet et rapide de la production des hormones sexuelles féminines et notamment les oestrogènes. L’andropause quant à elle entraine une diminution très progressive des taux de testostérone, dès l’âge de 20 ou 30 ans, sans que la production d’hormones stoppe complètement.
On ne parle donc d’andropause que lorsque le taux de testostérone se situe en dessous de la norme et est associé à différents symptômes, dont certains sexuels.
Quels sont les symptômes de l’andropause ?
Les symptômes facilement détectables sont une faiblesse musculaire, la fatigue, la prise de poids et la perte de cheveux, mais ils peuvent être aussi accompagnés d’une perte de la masse musculaire et de maladies telles que l’ostéoporose et l’ostéogénie. « Autant de désagréments qui peuvent entrainer une perte progressive de la qualité de vie » déclare le Dr Balmori, urologue chez IVI Madrid.
De plus, l’andropause joue également sur l’humeur susceptible d’entrainer une baisse de la joie de vivre, une tristesse avec tendance dépressive ou de l’irritabilité.
Parallèlement, d’autres facteurs peuvent aussi être associés à un faible taux de testostérone :
- Surpoids et obésité abdominale
- Diabète
- Excès de cholestérol
- Syndrome métabolique
- Consommation excessive d’alcool
- Stress chronique
- Maladie du foie
Comment affronter cette nouvelle étape avec précaution ?
Même si l’andropause affecte tous les hommes à partir d’un certain âge, mais aussi
chez certains hommes qui ont subi une ablation d’un ou des deux testicules, il existe quelques astuces pour mieux vivre avec au quotidien avec ses symptômes.
Voici quelques conseils IVI pour en atténuer les effets :
- Éviter la consommation d’excitants (caféine, alcool, chocolat, etc.)
- Adopter une alimentation équilibrée
- Maintenir une vie sexuelle active
- Faire de l’exercice et pratiquer des techniques de relaxation
- Prévoir un bilan de santé annuel incluant un dépistage des troubles de la prostate
Il est aussi conseillé de réaliser des contrôles préventifs pour contrôler les taux hormonaux, de glucose, de cholestérol et d’acide urique.
Quels sont les traitements ?
Pour les patients qui ne peuvent pas reconstituer cette hormone de manière naturelle, il existe des traitements à base de testostérone : en gel (s’utilise assez facilement tout en procurant un taux de testostérone plus stable que les comprimés et les injections), en injections, en timbres et en pilules. L’objectif du traitement étant d’améliorer la qualité de vie en atténuant les symptômes physiologiques.
Pour remédier aux insuffisances érectiles il existe également des traitements spécifiques complémentaires.
Il faut savoir qu’un traitement par testostérone implique un bilan prostatique préalable (dosage PSA en particulier) et une surveillance régulière de celle ci car ce médicament, s’il n’est pas responsable du cancer de la prostate, il peut néanmoins stimuler et aggraver le développement d’un cancer prostatique déjà présent, mais non décelé.
Il s’agit de l’hormonothérapie à base de testostérone qui permet d’accroître la libido, d’améliorer la qualité des érections, d’augmenter le niveau d’énergie et de renforcer les muscles. Elle pourrait aussi contribuer à une meilleure densité minérale osseuse. Ce traitement peut prendre de 4 à 6 mois avant que les effets thérapeutiques de la testostérone se manifestent pleinement.
Ce traitement substitutif hormonal n’est pas nocif à condition qu’il soit pris sous surveillance médicale et que les doses d’hormones ne soient pas supérieures aux taux requis.
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