La conjoncture économique actuelle, dans une période de sortie de crise sanitaire et de troubles géopolitiques ayant des impacts sur le pouvoir d’achat des Français, impacte également les projets de maternité des femmes.
Dans ce contexte, IVI a publié, la première étude « Tendances de la maternité et la fertilité en France », une vaste enquête* réalisée par GFK – une société leader dans l’analyse de marché – qui a questionné des femmes âgées de 25 à 45 ans sur leur rapport à la maternité.
« L’étude montre que 52% des femmes âgées de 25 à 29 ans ayant l’intention de devenir mère ont retardé leur décision en raison du cadre socio-économique actuel. Ce pourcentage tombe à 41,2% s’agissant de la totalité des femmes interrogées. Indéniablement, le contexte qui nous entoure a une grande influence sur une décision clé comme la maternité. On a , par exemple, de plus en plus de mal d’acheter un appartement et effectivement, ça nous fait retarder cette maternité. » commente la Dr. Celada, gynécologue de la patientèles française à IVI Valencia.
La France a le taux de fécondité le plus élevé d’Europe avec 1,86 enfant par femme, loin du taux de remplacement de 2,1 enfants par femme. Cette situation empêche également des femmes d’imaginer un projet de maternité global. Ainsi, 27,4% de jeunes femmes ne se voient pas avoir d’enfants aujourd’hui pour diverses raisons. Cette situation renforce le retard progressif de l’âge de la maternité qui consolide le scénario d’alerte démographique que beaucoup décrivent comme une menace de dépopulation sévère.
« C’est très important d’être bien conscient de l’effet de l’âge si on veut avoir un enfant et essayer de le faire plutôt avant les 35 ans. Mais, puisque c’est vrai qu’aujourd’hui on a cette tendance à repousser la maternité, au moins il faut être bien conscient de la problématique qui peut exister plus tard et se décider à faire une préservation de la fertilité. De même, à IVI nous offrons des traitements de rajeunissement ovarien pour les cas plus complexes qui laissent entrevoir un avenir prometteur pour ces patientes », explique la Dr. Celada.
L’inquiétude concernant le COVID-19 passe au second plan
L’enquête montre que les femmes sont moins préoccupées par l’effet du COVID-19 sur leur décision de devenir mère. « Seulement » 27,9% déclarent en effet que le COVID-19 a retardé la planification de leur maternité.
« La pandémie nous a frappés durement. Toutefois, nous avons sû adapter notre travail et nos protocoles quotidiens à la réalité sanitaire qui nous a été imposée. Nous avons cherché les meilleures options pour y faire face avec les meilleures garanties pour notre patientèle », conclut la Dr. Celada.
*L’enquête a été réalisée auprès d’environ 2000 femmes de statut socio-économique moyen, moyen-élevé et élevé, de l’Espagne, le Royaume Uni et la France