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IVI est pionnier de la vitrification en Espagne et dispose du plus grand échantillon au monde avec plus de 6 000 femmes interrogées. Ces données essentielles ont permis de mener de nombreuses recherches et d’avoir des résultats plus probants en termes de préservation de fertilité.
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83,5% des femmes composant l’échantillon ont opté pour une préservation pour des raisons sociales, et 16,5% l’ont fait pour des raisons oncologiques. Plus de 70% des femmes ayant vitrifié leurs ovules dans les cliniques IVI pour des raisons sociales dépassaient les 35 ans.
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Depuis la mise en place de la préservation de la fertilité chez IVI en 2007, 187 bébés sont déjà nés grâce à ce procédé.
LA PRÉSERVATION DE LA FERTILITÉ, UN GRAND PROGRÈS POUR LA MÉDECINE DE LA REPRODUCTION
IVI a mené son étude auprès d’un échantillon composé de 6 332 femmes. Il est, à ce jour, le plus complet et fait office de référence quant aux recherches sur l’utilisation, l’efficacité et les prévisions de cette technique de conservation des gamètes.
Cette étude sur la vitrification met en parallèle deux cas de figure : les patientes auxquelles un cancer a été diagnostiqué et qui doivent se soumettre à un traitement de chimio ou radiothérapie pouvant affecter leur fertilité, et les femmes qui décident de préserver leurs ovocytes pour des raisons sociales (stabilité professionnelle, émotionnelle et économique).
L’ÉTUDE
La revue Human Reproduction a récemment publié une étude dirigée par le Dr. Ana Cobo – Directrice de l’Unité de Cryobiologie d’IVI – intitulée « Elective and onco-fertility preservation: factors related to IVF outcomes », à laquelle ont participé les docteurs José Remohí, Antonio Pellicer et Juan Antonio García-Velasco, spécialistes des traitements de fertilité chez IVI.
Cette étude apporte une réponse aux principales préoccupations des femmes face à la préservation de la fertilité et fournit des statistiques intéressantes sur le taux de grossesses que peut atteindre une patiente ayant vitrifié ses ovocytes, selon son âge et la quantité d’ovocytes vitrifiés.
« Une donnée est à noter : tandis que les femmes de moins de 35 ans ayant préservé leur fertilité pour des raisons sociales, ont atteint un taux de réussite de 94% après avoir obtenu 24 ovocytes à vitrifier, celles dépassant les 35 ans, avec un nombre similaire d’ovocytes, atteignaient à peine 50% de probabilité de grossesse à terme. D’où l’importance de préserver sa fertilité avant 35 ans.
Connaissant l’impact de l’âge sur la qualité ovocytaire, c’est sur ce fait que nous insistons chez IVI »,
explique le Dr. Ana Cobo, Directrice de l’Unité de Cryobiologie d’IVI.
Le groupe de patientes ayant vitrifié pour des raisons oncologiques ne suit pas la même tendance, dû principalement au nombre mineur de patientes revenues chez IVI pour utiliser leurs ovocytes vitrifiés (voir graphique ci-dessous).
Le principal indicateur de la qualité ovocytaire est l’âge de la patiente. Cette étude peut donc agir en tant que guide et apporter une explication claire sur les possibilités d’avoir un bébé selon ces deux paramètres mesurables, tout en aidant à donner forme à une réalité statistique, afin d’avancer dans le domaine de la prévention de l’infertilité.
L’étude se révèle comme étant un miroir de la réalité sociale. Elle démontre comment le groupe majoritaire de patientes envisageant de préserver leur fertilité pour des raisons sociales ont au-delà de 35 ans. Ce groupe rassemble plus de 70% des femmes qui ont préservé leur fertilité pour des raisons sociales chez IVI, dont 15% de plus de 40 ans. Cette tendance s’inverse dans le cas des cycles d’onco-fertilité, où 70% des femmes ont moins de 35 ans.
« Il s’agit d’une étude rétrospective regroupant 83,5% des femmes qui ont opté pour une préservation élective de la fertilité,
et 16,5% des femmes qui l’ont fait pour des raisons oncologiques (notamment cancer du sein).
Parmi ces patientes, environ 700 sont revenues chez IVI pour être mères, donnant ainsi naissance à 162 bébés nés d’une préservation
pour des raisons sociales. Par ailleurs, 25 bébés sont nés après que leurs mères aient surmonté un cancer » explique le Dr. Cobo.
Cette étude décèle par ailleurs une évolution de la technique lorsqu’elle est réalisée pour des raisons sociales. Elle a augmenté de 18% durant les dix dernières années, en passant de 2% à 22% du nombre total de traitements réalisés dans les cliniques à IVI[1].
« Même si les taux de retour restent faibles – environ 15% pour la préservation sociale et 10% pour l’oncologique – il est certain que cette technique a connu une croissance exponentielle durant ces dernières années.
Nous prévoyons de maintenir cette tendance pour les années à venir, ce qui exige une recherche poussée et approfondie des implications, non seulement médicales, mais aussi sociales », conclut le Dr. Cobo.
[1] période analysée : 2007-2017