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En Europe, un traitement par don d’ovocytes sur deux s’effectue en Espagne. Un phénomène qui s’explique par sa culture qui en fait notamment le premier pays donneur d’organes à l’échelle européenne et mondiale[1] depuis 26 ans, mais également par une législation adaptée.
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IVI met en place un véritable protocole afin d’accompagner les donneurs dans leur démarche et pour évaluer également leur capacité psychique.
UN PROTOCOLE POUR GARANTIR L’ACCOMPAGNEMENT DES FEMMES
La loi espagnole sur les Techniques de Procréation Humaine Assistée (LTRHA) définit le don d’ovocytes, et au sens plus large de gamètes, comme un acte altruiste et anonyme.
Du fait de la législation et des valeurs d’empathie et de solidarité qu’elles portent, les femmes espagnoles donnent ainsi plus volontiers leurs ovocytes.
Chez IVI, de nombreux contrôles – gynécologiques, génétiques et psychologiques – sont effectués afin de déterminer l’aptitude de ces femmes à donner leurs ovocytes.
Un premier rendez-vous pour s’informer et donner son consentement
Pour recevoir les donneurs et les donneuses, IVI dispose de cliniques spécialisées où sont reçues les patientes qui viennent suivre leur traitement PMA. Avec ce dispositif, IVI conserve et respecte leur anonymat.
Le premier rendez-vous se fait avec une infirmière afin d’éclairer les donneuses sur les modalités et la technique de don. Infirmière et donneuse retracent ensemble les antécédents médicaux et l’historique de la patiente en vue de la suite du processus.
Un bilan médical
A l’issue du premier rendez-vous, les donneuses détiennent toutes les informations nécessaires sur le don. Si elles souhaitent poursuivre le traitement – comme 67% de femmes – elles sont orientées vers un médecin gynécologue pour une seconde consultation afin de procéder à un examen médical plus approfondi : analyse gynécologique, analyse cytologique, prise de sang pour un hémogramme et sérologie.
Chez IVI, les donneuses sont par ailleurs soumises au Test de Compatibilité génétique afin de détecter les facteurs de risque de transmission d’une anomalie génétique à l’enfant. En soumettant l’ensemble des donneurs à cette analyse du caryotype, IVI fait en sorte que les naissances issues du don soient saines.
Ce test réduit considérablement le risque théorique d’avoir un enfant atteint d’une maladie génétique – de 1 chance sur 100 à 1 chance sur 30 000 environ. Les maladies génétiques ne peuvent pas être guéries mais peuvent être évitées grâce au TCG effectué dans l’ensemble des cliniques IVI. Cette analyse permet de détecter jusqu’à 600 maladies.
Un entretien avec un psychologue
La Société Espagnole de Fertilité (SEF) a reconnu la nécessité d’une évaluation psychologique des donneurs pour minimiser la transmission de la psychopathologie à la progéniture et pour garantir le bon déroulement du protocole de donation.
IVI fait appel au Groupe d’Intérêt de Psychologie de la SEF pour évaluer l’équilibre psychique des donneuses. Au cours de la consultation avec le psychologue, l’histoire de vie de la donneuse est analysée afin d’identifier les éventuels troubles mentaux, connaître les motivations du don, la stabilité émotionnelle de la patiente…
« Il est important et rassurant pour nos patientes et futurs parents de savoir que l’ensemble des donneurs sont traités avec équité selon un processus de sélection rigoureux et éthique. Du point de vue des donneurs, il est fondamental pour eux d’avoir un rendez-vous avec un professionnel qui les comprend, leur donne toutes les informations sur le traitement et leur parle d’expériences passées »
explique le Docteur Diana Santa Cruz, psychologue à IVI Madrid.
*A l’issue de l’examen, si le psychologue déclare la donneuse apte, le traitement peut débuter avec une phase de stimulation des ovaires qui précède le prélèvement des ovocytes, réalisé dans les cliniques IVI dédiées.
[1] Chiffre provenant du registre mondial des transplantations, géré par l’Organisation Nationale espagnole des Transplantations (ONT), en collaboration avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)