Des chercheurs de IVI Bilbao ont étudié 85 candidats donneurs de sperme et ont tiré leurs premières conclusions : l’exercice physique améliore la qualité du sperme.
L’activité physique, les sports et la remise en forme sont à la mode, une nouvelle tendance du 21e siècle. Des chercheurs de la clinique IVI à Bilbao, notamment Marcos Ferrando, Roberto Matorras et Fernando Quintana ont mené une étude portant sur 85 candidats donneurs de sperme, qui démontre que l’activité physique pourrait stimuler la quantité de spermatozoïdes. Pour réaliser l’étude, les participants ont répondu au Questionnaire International de l’activité Physique (IPAQ), qui est utilisé comme une auto-évaluation standardisée et qui aide à quantifier l’activité physique.
Le questionnaire a mesuré l’activité physique en affectant une unité de dépense d’énergie nommée MET sur la base du temps consacré à chaque activité physique. Quatre groupes d’activité physique ont été établis: faible, modéré, élevé et très élevé.
L’étude a été menée uniquement auprès d’un échantillon d’hommes de 18 à 35 ans, car il est d’inclure d’autres participants plus âgés puisqu’exercer une activité sportive à haute intensité, au moins trois jours par semaine, devrait être recommandée comme un choix de mode de vie sain, à tout âge et même comme une méthode efficace pour prévenir la stérilité.
Selon le Dr Fernando Quintana, directeur du laboratoire d’andrologie à IVI Bilbao, « l’étude a montré que l’activité physique n’a pas d’influence négative sur la qualité du sperme, mais elle a des effets bénéfiques sur les paramètres du sperme ».
Néanmoins, la documentation disponible sur ce sujet donne des résultats controversés concernant le lien entre la qualité du sperme et l’activité physique. D’un point de vue pratique, il n’a pas été possible de déterminer la quantité d’activité physique nécessaire pour améliorer la qualité du sperme chez les patients ayant des problèmes de fertilité. Bien que d’autres études soient encore nécessaires, la recherche peut désormais se concentrer sur les conséquences de l’activité physique et l’infertilité, en suggérant aux hommes infertiles de pratiquer davantage d’activités physiques.
Les participants à l’étude étaient uniquement des personnes pratiquant modérément un sport, à l’exclusion des athlètes de haut niveau ou des coureurs de longue distance comme les coureurs de marathon. Cependant, les chercheurs de la clinique IVI Bilbao ont également prévu de mener une nouvelle étude afin d’évaluer les effets d’une activité physique très vigoureuse (intensité excessive). En outre, le Dr Fernando Quintana affirme que « à l’occasion de la Nuit du Marathon à Bilbao, nous aimerions analyser quelques échantillons de sperme ainsi que les habitudes d’entrainement des participants avant la course afin d’étudier les résultats sur les personnes qui pratiquent une activité physique excessive « .