Le groupe IVI, leader européen en médecine de la reproduction et pionnier dans la recherche sur l’endométriose, a mis en place une « unité de l’endométriose » dans toutes ses cliniques en Espagne. Cette unité de recherche vise à accélérer le diagnostic et le traitement afin d’atténuer les conséquences de la maladie qui affecte, aujourd’hui, entre 5% et 10% de la population. Alors que la 11ème semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose s’achève, force est de constater que cette maladie, pourtant fréquente, n’est pas encore suffisamment bien diagnostiquée. De nombreuses femmes n’ont pas conscience de l’ampleur des risques que peuvent causer l’endométriose dont le principal est l’infertilité : environ une femme sur 3 ayant du mal à devenir enceinte souffre d’endométriose ! Mise en place d’une unité d’endométriose dans les cliniques IVI L’endométriose touche un quart des patientes traitées par les cliniques IVI. Les équipes de médecins gynécologues IVI sont spécifiquement formés pour diagnostiquer la maladie et ainsi proposer à ces femmes, atteintes d’endométriose, des traitements adaptés afin qu’elles puissent notamment mener à bien une grossesse.« L’unité de l’endométriose» lancée dans toutes les cliniques IVI en Espagne devrait permettre d’accélérer le diagnostic et le traitement, mais aussi d’atténuer les conséquences, souvent douloureuses et inconfortables de cette maladie qui affecte aujourd’hui entre 5% et 10% de la population. On observe tout de même que 90 % des femmes qui ont une endométriose légère ou modérée réussissent à devenir enceintes dans les 5 ans. Cependant, plus le temps passe, plus la fertilité risque d’être compromise. Depuis 2003, sur 1 718 patientes françaises qui sont venues dans les cliniques IVI pour bénéficier d’un don d’ovocytes, 168 souffraient d’endométriose, soit près de 10%. Parmi ces patientes, près de 70% sont tombées enceintes. L’endométriose : une maladie difficile à diagnostiquer A titre indicatif, de 2003 à 2014, sur 152 531 patientes qui sont venues dans les cliniques IVI en Espagne et au Portugal, 10 137 patientes qui ont suivi un traitement de PMA souffraient d’endométriose et 45.8% sont tombées enceinte, soit 4.643. Il est donc indispensable de faire prendre conscience à ces femmes touchées par l’endométriose, la gravité de cette maladie et de la nécessité d’une prise en charge dès le diagnostic posé. Or la maladie est, la plupart du temps, décelée trop tardivement à compter de l’apparition des premiers symptômes. Le diagnostic peut ainsi prendre entre 5 à 10 ans avant d’être posé et il est souvent fait lors de tests d’exploration menés en raison de problèmes d’infertilité. Si l’endométriose se développe avec l’apparition des menstruations régulières, elle ne sera pourtant diagnostiquée qu’entre 25 et 35 ans ! « Durant cette période, la maladie va évoluer et avoir des effets très néfastes sur la qualité de vie des femmes qui en souffrent, jusqu’à entrainer des problèmes médicaux graves comme l’infertilité », explique le directeur général du groupe IVI, Antonio Requena. Un mouvement pour l’endométriose Malgré la disponibilité de données actuelles sur la maladie, il y a encore un manque évident d’informations sur cette maladie, ses symptômes et ses conséquences. C’est pourquoi, le 28 Mars prochain aura lieu, cette année encore, la marche mondiale contre l‘endométriose. C’est à Madrid que les équipes IVI se réuniront pour y participer, revendiquer un meilleur traitement à cette maladie et plus de recherche. C’est un appel à la fois à la société et aux médias pour diffuser plus d’informations sur cette maladie.