Le cancer du sein touche aujourd’hui 1 femme sur 8. Même si les traitements permettent une guérison dans plus de 90% des cas, ils entrainent malheureusement une diminution de la fertilité, voire une infertilité. La préservation des ovocytes est la solution pour devenir mère après un cancer du sein. IVI, le pionnier en médecine reproductive en Espagne, a créé en 2007, un programme de préservation de la fertilité pour les femmes atteintes d’un cancer.
IVI : pionnier dans le domaine de la préservation de la fertilité
IVI a fait de son programme de préservation de la fertilité une véritable opportunité pour les femmes en âge de procréer et dont la fertilité est menacée par le cancer.
Depuis le lancement du programme de préservation de la fertilité en 2007, environ 1000 traitements de préservation de la fertilité (femme et homme) ont été suivis par des patients atteints de cancer. Et, à ce jour, 5 patientes atteintes d’un cancer, dont 4 du sein et 1 du lymphome non-Hodgkin, ont abouti à une grossesse, 4 sont déjà devenues mères et une accouchera prochainement.
« Jusqu’à présent, nous avons effectué près de 1000 conservations dans nos cliniques en Espagne pour les femmes et les hommes. Toutefois, dans le cas de ces quatre patientes, c’est la fécondité de la mère qui a été préservée à cause d’un cancer du sein. C’est également le cas pour 67% des femmes qui ont suivi ce programme », explique le docteur Antonio Requena, directeur médical chez IVI.
Dans le but de protéger la fertilité des hommes et des femmes en âge de procréer, qui doivent subir un traitement de chimiothérapie ou de radiothérapie pour le traitement du cancer, IVI a créé le service gratuit de préservation de la fertilité des patients atteints de cancers. dans le cadre de la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE).
Aujourd’hui, le cancer du sein est la tumeur la plus souvent détectée chez les femmes, tant dans les pays développés qu’en voie de développement, ce qui représente près de 30% de toutes les tumeurs chez les femmes, en Espagne, selon les données de l’AECC (Association espagnole contre le cancer). Quelques 26 000 cas sont diagnostiqués chaque année, pour la plupart chez les femmes entre 35 et 80 ans.
La préservation de la fertilité pour les patientes atteintes d’un cancer représente un progrès scientifique considérable en matière de procréation assistée. Il est essentiel, pour les hommes et les femmes diagnostiquées, de connaître cette alternative afin de préserver leur fertilité et être en mesure de devenir parents une fois leur cancer guéri.
Le cinquième bébé issu du programme de préservation de la fertilité IVI naîtra en mars prochain et sera le premier à naître de parents tous 2 atteints d’un cancer et ayant bénéficié du programme.
Le père, âgé de 34 ans était atteint d’un sarcome d’Ewing à la fin de l’année 2009 et a souhaité conserver un échantillon de sperme pour préserver sa fertilité. Puis, un cancer du sein a été diagnostiqué chez la mère peu de temps après. Ce qui l’a décidé elle aussi à conserver ses ovocytes. Après avoir terminé le traitement du cancer le couple est retourné à la clinique afin de pratiquer une fécondation in vitro pour une grossesse future.
Les techniques de préservation de la fertilité parfaitement maîtrisée par IVI
« Chez IVI nous cherchons les meilleures solutions pour préserver les gamètes des patients atteintes d’un cancer. Le gynécologue et l’oncologue décident ensemble de la technique la mieux adaptée à chaque cas», explique le docteur Javier Domingo, directeur de IVI Las Palmas et coordinateur du programme de préservation de la fertilité IVI.
La vitrification ovocytaire se fait par cryoconservation – c’est-à-dire, l’immersion dans l’azote liquide à une température de -196 ° C – des ovocytes matures résultant de la stimulation ovarienne. Ainsi, ils pourront être utilisés, une fois la maladie surmontée, et conserveront la même qualité qu’au moment du prélèvement.
Cette technique de vitrification des ovocytes existe depuis 2007 en Espagne, et était interdite en France, jusqu’à ce que la loi de bioéthique de juillet 2011 l’autorise pour les couples qui doivent faire face à des problèmes de stérilité. La première naissance en France date de seulement 2012 et de 2008 pour l’Espagne.
Une autre option pourrait être de congeler le tissu ovarien et de procéder à une greffe après un cancer. Cela permettrait même de conduire à des grossesses spontanées une fois que la patiente aura récupéré sa capacité d’ovuler. Cette technique s’applique dans les cas où la chimiothérapie est nécessaire immédiatement – quand il n’y a pas de temps pour la stimulation ovarienne, – chez les femmes pour qui ce processus est contre-indiquée et chez les filles diagnostiquées avant la puberté. À ce jour, le Groupe IVI a utilisé cette technique dans huit cas à IVI Bilbao.