La PMA cesse peu à peu d’être un tabou même s’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir dans ce domaine. Selon notre enquête, 67,6 % des femmes qui veulent un enfant seraient prêtes à recourir si besoin à un traitement de fertilité. Ceci démontre bien que la PMA s’installe peu à peu, et très naturellement, dans les mentalités. Cette tendance se retrouve également chez les femmes interrogées, de plus en plus nombreuses à déclarer connaître au moins un proche ayant des difficultés pour avoir un enfant.
Malgré cela, on constate toujours un profonde méconnaissance en matière de fertilité et, plus généralement, dans le domaine de la santé gynécologique de la femme. Encore un tiers des femmes pense que la fertilité diminue à partir de 40 ans et qu’une grossesse est considérée « à risques » à partir de 42 ans uniquement.
Nous avons aussi souhaité interroger ces Françaises sur leurs connaissances en matière de PMA et de traitements. Ce qui nous amène à poser la question suivante : la diffusion d’informations sur la fertilité est-elle suffisante ?
Quelques données de l’étude
Parmi les femmes souhaitant un enfant, 67,6 % accepteraient de suivre un traitement de fertilité si nécessaire
Parmi celles qui n’accepteraient pas de suivre un traitement, 16 % ne le feraient pas pour des raisons de santé
Les femmes interrogées sont 70,8 % à déclarer connaître quelqu’un dans leur entourage ayant des difficultés pour parvenir à une grossesse
Le niveau de connaissance des Françaises en matière de fertilité et de traitements est moyen-faible
La PMA reste-t-elle un sujet tabou ?
En France, un couple sur huit consulte pour des problèmes de conception. Est-ce les personnes concernées rencontrent encore des difficultés pour évoquer ce problème auprès de leurs proches ? Nous analysons ce sujet et les raisons invoquées pour ne pas se soumettre à une PMA.
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