- L’utilisation de l’azote cristallisé à – 210 ºC pour la vitrification des embryons est susceptible de permettre une augmentation du taux de survie de ces derniers par rapport à l’azote liquide conventionnel à -196 ºC
- Le test génétique préimplantatoire non invasif pour l’aneuploïdie constitue un bon point de départ pour améliorer les résultats en termes de fiabilité et en faire un outil de diagnostic intéressant
Le Congrès de l’American Society for Reproductive Medicine (Société américaine de médecine reproductive -ASRM) est l’un des plus grands congrès au monde en matière de procréation médicalement assistée et rassemble des chercheurs et des spécialistes qui viennent partager avec leurs collègues les derniers progrès réalisés dans ce domaine, construisant ainsi peu à peu l’avenir de cette spécialité qui permet à tant de rêves de voir le jour. Cette année, en raison de la situation sanitaire mondiale, la 76e édition de ce congrès a été virtuelle et s’est tenue à distance entre le 17 et le 21 octobre.
Augmenter les taux de réussite de la PMA
Lors de ce forum, IVIRMA a présenteé au total 74 travaux qui ont donné des résultats très intéressants dans ce domaine en termes de sécurité et de taux de réussite. « Nous partageons nos plus belles découvertes chaque année lors du congrès de l’ASRM. Ces résultats, c’est notre engagement en faveur de la recherche scientifique qui nous permet de les obtenir. Nous savons que ces études tracent la voie à suivre pour obtenir à chaque étape des taux de réussite des traitements toujours plus élevés, en donnant la priorité absolue à la sécurité de nos patients. Nous souhaitons leur donner une bonne raison, non seulement de garder espoir, mais aussi de croire en leur rêve d’enfant, qu’ils parviendront sans nul doute à réaliser », indique le Dr Antonio Requena, directeur médical d’IVI.
La sécurité est prioritaire
La sécurité est aujourd’hui plus que jamais un des piliers fondamentaux d’IVI comme de ses spécialistes. C’est pour cette raison que cette année, un grand nombre de projets de recherche d’IVI sont consacrés à la sécurité et à la précision avec l’objectif d’offrir les meilleures garanties aux femmes et aux couples qui lui confient leur rêve le plus cher.
« Les résultats de l’un de nos travaux présentés devant l’ASRM cette année montrent comment l’utilisation de l’azote cristallisé à – 210 ºC pour vitrifier des embryons pourrait augmenter le taux de survie de ces derniers. Nos chercheurs ont en effet observé que la cryopréservation du blastocyste dans l’azote cristallisé permet un taux de survie supérieur après décongélation en raison d’une réduction de la toxicité associée à la vitrification telle qu’elle est pratiquée à ce jour pour la préservation des gamètes et des embryons dans l’azote liquide conventionnel à – 196 ºC . Ce résultat est très prometteur pour améliorer l’efficacité de la cryopréservation des embryons en vue d’une utilisation ultérieure ainsi que pour optimiser les résultats des fécondations In Vitro », nous explique le Dr Requena.
Par ailleurs, IVI a mené deux études de grande ampleur pour analyser la précision des tests génétiques préimplantatoires : l’une basée sur une biopsie du trophectoderme et l’autre, non invasive, qui analyse le milieu de culture des embryons.
« Il convient de souligner nos études liées à la vérification des informations concernant les tests génomiques. Actuellement, le test génétique préimplantatoire pour l’aneuploïdie (PGT-A) consiste en une analyse de biopsie du trophectoderme. Nous souhaitons vous faire part de la validation d’une plateforme de PGT-A, développée par nos soins, qui permet de prédire avec une précision de 100% les embryons qui ne parviendront pas à s’implanter”, indique le Dr Requena.
Le défi d’IVI
« Par ailleurs, nous avons analysé la fiabilité d’une plateforme de tests génétiques préimplantatoires non invasifs pour l’aneuploïdie (niPGT-A). Malheureusement, pour le moment, la niPGT-A ne semble pas faire preuve de précision suffisante pour pouvoir constituer un outil de diagnostic intéressant. Notre défi ? Poursuivre nos recherches pour affiner les résultats de ce type de techniques », conclut le Dr Requena.