- La crise sanitaire actuelle affecte de nombreux secteurs dont celui des traitements de reproduction. Au mois de mars 2020, les traitements d’assistance médicale à la procréation ont été suspendus dans les cliniques d’IVI pendant la durée du confinement jusqu’à fin avril.
- De nombreuses patientes ont dû vitrifier leurs embryons au lieu de les implanter « en frais » afin de les préserver jusqu´à pouvoir les transférer en totale sécurité. Ceci leur a permis de reprendre leurs traitements rapidement.
- Cette technique n’affecte pas la qualité des embryons et par ailleurs, le risque de transmission du virus Covid-19 pendant la vitrification des embryons est très faible.
Du fait des difficultés à utiliser des embryons « frais » à cause des confinements et de la crise sanitaire, de nombreuses questions se sont posées sur la qualité des embryons vitrifiés et l’impact de la vitrification sur le protocole d’implantation et d’aide à la procréation. Les méthodes de vitrification des embryons employées par IVI permettent de garantir la sécurité et la qualité des embryons, avec un taux d’efficacité identique à celui des embryons « frais ».
Recherche d’IVI pionnière
En 2008, le Dr. Ana Cobo, directrice de l’unité de cryobiologie d’IVI, a dirigé une étude sur la vitrification d´ovocytes, devenue une recherche pionnière dans le domaine de la procréation assistée. Cette étude est l’un des 25 travaux les plus importants de l’histoire de la American Society of Reproductive Medicine (ASRM), un référent mondial dans le domaine de la procréation assistée.
Pour cette étude, les ovocytes ont été sélectionnés chez la même donneuse, la moitié des ovocytes obtenus ont été vitrifiés et décongelés après une heure, tandis que l’autre moitié des ovocytes sont restés dans l’incubateur pendant cette période. Une fois les ovocytes dévitrifiés, ils ont été fécondés au même moment que les frais et en utilisant le même sperme, ce qui leur a permis d’évaluer le développement des embryons générés dans les mêmes conditions à partir d’ovocytes vitrifiés et frais en comparant les taux de fécondation, division précoce et développement en blastocyste.
« Nous avons constaté que les résultats obtenus étaient similaires pour ces 3 paramètres, ce qui nous a incité à commencer à vitrifier les ovocytes de donneuses avec des résultats très encourageants pour l’évolution de futures banques d’ovules », explique la Dr Paula Celada, gynécologue chez IVI à Valence, Espagne. Ceci s’applique à toutes les vitrifications prévues dans les traitements menés chez IVI.
Sécurité face à la Covid-19
En ce qui concerne la possibilité de transmission du virus après le transfert d’embryons congelés, bien qu’il n’y ait pas de connaissances et d’expérience approfondies dans la matière, IVI possède une vaste expérience avec des patients infectés par d’autres virus tels que l’hépatite ou le VIH. Cette expérience permet d’affirmer que le risque de transmission du virus après le transfert d´un embryon congelé est quasiment inexistant. D´une part en raison des aspects techniques inhérents à la procédure de vitrification et de dévitrification, qui permettrait l’élimination des particules virales si elles étaient présentes et d´autre part en raison de la faible possibilité de trouver des particules virales dans les gamètes et les embryons.
« Le niveau de confinement biologique requis pour travailler avec des échantillons de patients infectés par ces virus, y compris le COVID-19, est très élevé et les cliniques IVI sont bien préparées pour offrir aux patients les meilleures garanties et sécurité sur leur chemin vers la maternité », a conclu Dr Celada.
La vitrification et ses avancées ont également permis de réduire fortement les grossesses multiples, puisqu’une fois que les embryons sont fécondés, ils peuvent être conservés avec la même qualité et ainsi opter pour un transfert d’embryon unique, ressemblant au plus près à la conception naturelle. IVI dispose de salles cryogéniques à la pointe de la technologie équipées de réservoirs autonomes à azote liquide. Ces cuves disposent de systèmes de surveillance continue donnant des informations en temps réel sur la température des gamètes et des embryons, et sont capables d’émettre une alerte en cas de problèmes.
Dr Celada souligne que « La cryoconservation des gamètes féminines est actuellement un élément essentiel de la procréation assistée, compte tenu des taux de réussite élevés obtenus grâce à l’optimisation de cette technique, mais il est important d’encourager les femmes et de sensibiliser la nécessité de vitrifier leurs ovules avant l’âge de 35 ans, car à partir de cet âge, leur fertilité commence à diminuer et avec elle les chances de succès reproductif ».