Alors, ce bébé, c’est pour quand ? Sans vous en douter, vous venez de prononcer la phrase malheureuse ! Celle qui fait écho à la question qui taraude votre amie : pourquoi je ne tombe pas enceinte ? Vous n’étiez pas au courant, mais votre amie suit un traitement de PMA (procréation médicalement assistée) et met tout en œuvre pour avoir un enfant. Maintenant que vous connaissez la situation, plusieurs questions vous brûlent les lèvres. Mais attention, parfois, certaines interrogations peuvent avoir un effet dévastateur. Comme chercher à savoir qui des deux dans le couple est infertile ou insinuer, même sans arrière-pensée, que les problèmes de fécondité sont d’ordre psychosomatique. Pour éviter toute maladresse, passons en revue les 10 questions à ne jamais poser à une amie qui essaye d’être enceinte.
Le problème d’infertilité : ça vient de toi ou de lui ?
Cette question anodine peut être source de souffrance et ne présente que peu d’intérêt en dehors du cercle des médecins et des patients. Car, quelle que soit la réponse, la possibilité de tomber enceinte existe. On le sait, l’infertilité provient dans un tiers des cas de l’homme et dans un tiers des cas de la femme. Dans le dernier tiers des situations, les causes sont liées aux deux conjoints à la fois ou restent inexpliquées. En conclusion, la seule piste de réponse intéressante que pourrait vous donner votre amie serait le traitement mis en œuvre : insémination artificielle, fécondation in vitro, don d’ovocytes ou don de sperme, ces techniques de PMA, en constante amélioration, permettent de faire face à la plupart des problèmes d’infertilité, qu’ils soient d’origine masculine ou féminine.
Et si les problèmes d’infertilité n’étaient que dans ta tête ?
Encore une opinion déguisée, qui revient à insinuer que tout est psychosomatique… En somme, si blocage il y a, il est d’ordre psychologique. Les choses ne sont pas si simples. Les bilans de fertilité sont là pour en attester : dans 80 % des cas, l’infertilité féminine est due à l’âge de la patiente, au facteur tubo-péritonéal ou aux effets de l’endométriose. Du côté des hommes, ce sont les altérations du tractus génital, les problèmes d’érection, la qualité de la production de sperme ou même l’obésité extrême qui sont mis en cause dans les situations d’infertilité.
Pourquoi ne pas prendre ton temps pour tomber enceinte ?
En tentant de rassurer votre amie de façon détournée, vous pointez du doigt un élément essentiel du diagnostic de fertilité. En effet, peu importe l’âge ! Ne pas tomber enceinte après un an de rapports intimes réguliers est une raison suffisante pour solliciter une consultation chez un spécialiste de la fertilité. Ce délai est ramené à 6 mois de relations sexuelles régulières, mais infructueuses, pour les femmes de plus de 35 ans. De manière plus générale, malgré les progrès de la procréation assistée, l’âge demeure un facteur déterminant dans les problèmes de fécondité.
Tomber enceinte à 40 ans, n’est-ce pas trop vieux ?
Selon toute vraisemblance, votre amie connaît les freins à la maternité que pose son âge. Mais elle sait surtout que, de nos jours, tenter de tomber enceinte à 40 ans n’est pas rare. Dans les cliniques IVI, 40 % des consultations concernent des femmes âgées de plus de 40 ans. Elle a choisi de suivre un traitement de procréation médicalement assistée (PMA) et, pour donner à sa grossesse les meilleures chances de réussite, elle a réalisé un bilan médical afin de vérifier qu’elle ne se met pas en danger. Parallèlement, elle a peut-être opté pour une analyse dressant la carte chromosomique de l’embryon avant son implantation.
Le don de gamètes, n’est-ce pas dangereux ?
Ici, on parle du don du sperme et du don d’ovocytes. Deux techniques de procréation assistée strictement encadrées par la loi et pratiquées rigoureusement par les spécialistes de la fertilité. Dans les deux cas, toutes les précautions sont prises pour préserver l’anonymat des donneurs et garantir la qualité des gamètes. Seuls les donneurs majeurs et en bonne santé sont sélectionnés. Un examen clinique complet évalue leur santé mentale et physique et écarte le risque de maladies infectieuses ou génétiques. Un caryotype normal est également exigé afin d’éviter tout danger de malformation chez le bébé. Dans le cadre du don d’ovocytes, l’âge limite de la donneuse est fixé à 35 ans en Espagne. Les médecins veillent, en outre, à mettre en correspondance le profil de la donneuse et de la receveuse pour optimiser les chances de réussite du protocole de PMA.
Et le risque de grossesse multiple, tu y as pensé ?
Vos doutes sont fondés sur une pratique de la procréation assistée qui n’a pas cours dans les centres IVI. En effet, nous sommes conscients que le transfert de plusieurs embryons accroît les chances de tomber enceinte. Mais nous savons surtout que cela augmente le risque de fausse couche, d’hypertension artérielle ou de diabète gestationnel pour la mère, et le risque de prématurité pour les bébés. Pour écarter tous ces dangers liés aux grossesses multiples, IVI a fait le choix de prioriser le transfert d’un embryon unique (en anglais, « single embryo transfer » ou SET). En s’appuyant sur la congélation embryonnaire, il est possible de n’avoir recours qu’à un seul cycle de stimulation ovarienne pour tenter plusieurs transferts différés. Cette technique offre les mêmes probabilités de réussite en pratiquant deux FIV (fécondation in vitro) successives qu’en implantant deux embryons de façon simultanée.
Tomber enceinte après un cancer, est-ce réaliste ?
Les traitements contre le cancer peuvent avoir de lourdes conséquences sur la fertilité. Néanmoins, la partie n’est pas perdue pour autant. Toute une série de solutions peuvent être proposées. Certaines techniques peuvent être préventives, comme l’autoconservation ovocytaire ou spermatique. En clair, avant d’entamer un protocole de chimiothérapie ou de radiothérapie programmé à l’avance, le patient peut faire congeler ses propres gamètes pour une utilisation ultérieure lors d’un cycle d’insémination artificielle (IA) ou de fécondation in vitro (FIV). D’autres techniques peuvent être préconisées. Il s’agit, entre autres, de l’ICSI (injection intracytoplasmique), permettant de pratiquer une FIV avec très peu de spermatozoïdes, voire un seul spermatozoïde. Cette méthode pointue est particulièrement intéressante en cas d’azoospermie ou d’oligospermie découlant d’un traitement contre le cancer.
Comment espérer tomber enceinte en pleine ménopause précoce ?
La ménopause précoce n’est pas irrévocable. Selon l’origine de l’insuffisance ovarienne prématurée et son degré d’avancement, certaines méthodes de procréation assistée peuvent être envisagées. Après une série d’examens, comprenant un test de fertilité, une analyse de sang et une échographie, il est possible d’évaluer la réserve ovarienne. Ce qui permet de proposer, au cas par cas, un protocole personnalisé, allant du traitement hormonal au don d’ovocytes. Lorsque l’insuffisance ovarienne primitive est prévisible (traitement contre le cancer ou antécédent familial, par exemple), la technique de la préservation de la fertilité peut être proposée. Cette méthode, consistant à cryopréserver ses propres ovules, permet de projeter une fécondation in vitro à une date ultérieure malgré l’arrêt de la fertilité.
Faire un enfant sans père, est-ce bien raisonnable ?
Votre amie est célibataire et elle souhaite avoir recours à une insémination artificielle (IA) ou une fécondation in vitro avec don de sperme. Elle veut fonder une famille monoparentale, car elle sait que passé 37 ans, sa fertilité commencera à décliner et qu’elle aura plus de difficultés à tomber enceinte. Son horloge biologique lui permet, pour quelque temps encore, de mettre en œuvre son projet de maternité. Elle est déterminée, vos doutes ne la feront pas dévier, même en l’absence de père. Tout comme votre amie lesbienne qui désire engager le traitement de procréation assistée appelé fécondation in vitro réciproque, ou ROPA (réception des ovocytes de la partenaire). Ici, il est question de partager la conception du bébé ente les deux compagnes. L’une donnant ses gamètes, l’autre portant le bébé.
Et si ça ne marche pas, combien ça va te coûter ?
90 % des couples qui consultent chez IVI pour des problèmes de fertilité voient leur projet de devenir parents se concrétiser. Le taux de grossesse atteint 54 % lorsque le traitement est réalisé avec les propres cellules reproductrices de la patiente. Le ratio dépasse 70 % dans le cas d’une fécondation in vitro avec don d’ovocytes. Après trois tentatives, le taux de réussite avoisine les 97 %. Fort de ces résultats, l’Institut Valencien d’Infertilité s’engage à rembourser les patients qui n’arrivent pas à avoir de bébé au bout de 24 mois. Ce nouveau programme, baptisé IVI Baby, se décline en trois formules : IVI Baby FIV (fécondation in vitro), IVI Baby FIV Genetic (FIV + preimplantation genetic screening ou PGS) et IVI Baby Ovodon (FIV avec don d’ovocytes).
Vous souhaitez obtenir des informations sur les techniques de préservation de la fertilité ou sur le programme IVI Baby ? Vous désirez en savoir plus sur la méthode de fécondation in vitro traditionnelle ou sur la FIV + PGS ? N’hésitez pas à contacter le 08 00 941 042 (numéro gratuit depuis la France) ou le +34 960 451 185. Nos équipes répondront à vos questions. Vous pouvez aussi solliciter un rendez-vous en remplissant notre formulaire dédié. Pendant toute la durée du traitement, vous aurez l’assurance d’obtenir l’accompagnement d’un tuteur francophone ou parlant votre langue.
2 commentaires
merci pour cet article très édifiant, j’en ai appris tellement de trus, je me sens concernée indirectement car en PMA depuis pas mal d’années avec plusieurs FIV et un don d’ovocytes, on nous envoie en GPA hélas impossible en France pour des raisons farfelues, que pensez-vous de l’Espagne avec Eugin, IVI ou Girex ou encore de l’Ukraine avec A. Feskov clinic, le Canada… besoin de vos expériences ou conseils si vous en avez
Bonjour Madame, la GPA n’est pas légale en Espagne. Bonne journée!