L’infertilité masculine est un fait dont on parlera de plus en plus dans les prochaines années. En effet, les attitudes envers la fertilité masculine ont beaucoup changé et la santé reproductive des hommes jouit désormais d’une sensibilisation croissante. Par le passé, le débat tournait autour de la fertilité féminine, mais des études récentes ont souligné l’importance d’aborder également les choses du point de vue masculin, reconnaissant son impact direct sur les résultats reproductifs.
Il y a deux ans, à IVI nous avons voulu comprendre comment les femmes abordaient la maternité : étaient-elles conscientes de l’impact du temps qui passe, quelles étaient leurs préoccupations ou encore les raisons qui les poussaient à reporter le moment d’avoir un enfant. Aujourd’hui, nous avons posé ces questions aux hommes et partageons les résultats avec vous dans ce blog.
Les inquiétudes par rapport à une future paternité
IVI a voulu étudier les « Attitudes par rapport à la fertilité masculine » à travers une nouvelle enquête réalisée par l’entreprise de référence en analyses de marché GFK. Les résultats mettent en évidence le comportement et la perception des hommes de 30 à 50 ans par rapport à l’impact du facteur masculin sur la fertilité.
L’enquête, réalisée auprès d’hommes d’un niveau socioéconomique élevé, moyen-élevé et moyen, révèle un niveau d’inquiétude très faible par rapport aux éventuelles difficultés à devenir père à l’avenir. 5 hommes interrogés sur 10 se sont déclarés très peu inquiets ou pas du tout inquiets à ce sujet.
Ce chiffre est particulièrement frappant, car la question a été posée à des hommes qui envisagent de devenir pères à l’avenir.
Le Docteur Saturnino Luján, urologue à l’Unité de la santé masculine d’IVI Valencia, l’explique ainsi. « Peut-être ces résultats sont-ils influencés par le fait que les hommes n’ont pas la conscience qu’ont les femmes de la caducité de leur fertilité, même s’il est vrai que l’on s’accorde de plus en plus à affirmer que la fertilité masculine a fortement empiré ces 20 dernières années ».
À quel âge la fertilité masculine diminue-t-elle ?
Malgré ce que nous avons expliqué, les résultats de notre enquête révèlent que 36 % des hommes interrogés se disent « assez » préoccupés par leur fertilité future. Cette inquiétude augmente avec l’âge, ce qui témoigne d’une certaine prise de conscience, mais peut-être aussi d’un manque d’informations sur le sujet. Nous avons également interrogé les hommes à ce propos.
Tout d’abord, plus de 50 % d’entre eux reconnaissent que l’infertilité masculine s’est aggravée, bien que 38 % estiment qu’elle reste inchangée.
L’âge n’inquiète que 0,7 % des répondants, et l’âge moyen auquel ils considèrent qu’un homme peut devenir infertile est de 43 ans. Cependant, plus de 20 % situent cette limite à 50 ans.
Le Dr Luján apporte une réponse à cette question : « Des études récentes suggèrent que la qualité du sperme commence à se détériorer progressivement à partir de 45 ans. Ces recherches ont été essentielles pour remettre en question les croyances traditionnelles, qui associaient la fertilité masculine à une sorte d’invulnérabilité. »
Facteurs influençant l’infertilité masculine
Concernant les facteurs affectant l’infertilité masculine, 42 % des répondants l’attribuent aux « substances », le tabac étant la plus fréquemment mentionnée. Ensuite viennent les facteurs environnementaux, parmi lesquels la pollution est principalement identifiée.
Nous avons déjà abordé la question de l’âge, mais le Dr Luján décrit d’autres facteurs influençant la fertilité masculine :
- Le mode de vie, y compris la consommation d’alcool ou de tabac
- Le stress
- Les températures élevées au niveau des testicules
- Les maladies
- L’exposition aux toxines et produits chimiques
- La prise de certains médicaments
- Les facteurs génétiques
Que savent les hommes sur l’infertilité ?
Le manque de préoccupation des hommes concernant leur fertilité future s’accompagne d’une absence de suivi régulier de leur santé reproductive. Ainsi, 66 % des hommes interrogés déclarent n’avoir jamais consulté d’urologue, et seulement 19 % le font chaque année.
“Il est vrai que l’on observe une augmentation des consultations préventives, car l’homme commence petit à petit à surmonter la crainte ou la honte d’aller chez le médecin, mais il reste encore un long chemin à parcourir. Si on compare avec la spécialité gynécologique dans le cas des femmes, les hommes rendent bien moins souvent visite à leur urologue. La fréquence des contrôles urologiques recommandés varie en fonction de l’âge, des facteurs de risque et des antécédents familiaux”, poursuit le Dr. Luján.
De la même manière, il est frappant de constater le faible niveau de connaissance déclaré par les hommes concernant les principaux problèmes de fertilité masculine. Dans l’enquête réalisée avec GFK, nous avons également interrogé les participants sur des pathologies spécifiques, et les taux d’ignorance oscillent entre 70 % et 78 %.
Les problèmes les plus connus sont l’éjaculation rétrograde et l’infertilité secondaire, tandis que des pathologies comme la gonorrhée ou le varicocèle sont rarement identifiées.
IVI, experts en infertilité masculine et féminine
D’après les résultats de cette enquête, plus de 70 % des hommes consulteraient une clinique de fertilité s’ils avaient besoin d’aide pour avoir un enfant. Cependant, 1 homme sur 5 déclare ne pas savoir quelle décision il prendrait.
Chez IVI, nous disposons d’une équipe d’experts en infertilité féminine et masculine, prêts à accompagner toutes les personnes souhaitant fonder une famille. Lors d’une première consultation, nous pouvons réaliser un bilan de fertilité commun et définir ensemble le parcours nécessaire pour atteindre cet objectif. Appelez-nous ou laissez-nous vos coordonnées si vous souhaitez qu’un de nos experts vous conseille.
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