Depuis quelques années le régime sans gluten est devenu une grande tendance. Initialement recommandé pour les malades coeliaques (intolérance au gluten), les allergiques ou les hypersensibles au gluten, cette hygiène alimentaire a été adoptée par un autre public, en bonne santé dont le but est de perdre du poids. On est même allé plus loin en pensant qu’arrêter de manger du gluten pouvait favoriser une grossesse pendant un traitement de PMA, mais selon nous, il ne s’agit que d’une légende urbaine.
Une nouvelle étude IVI démontre qu’un régime sans gluten n’influence pas les résultats des traitements de procréation médicalement assistée (PMA)
Lors du congrès scientifique de la Société américaine de la médecine de la reproduction (ASRM – American Society for Reproductive Medicine) – qui s’est tenu cette semaine à San Antonio (Texas, Etats-Unis) – IVI-RMA Global a présenté 40 recherches de pointe. Parmi elles, une étude contredit les mythes populaires selon lesquels un régime sans gluten affecte la fertilité et a une incidence sur les résultats des traitements de procréation médicalement assistée.
Cette étude fait partie des premiers grands projets de recherche qui analysent d’une part les résultats d’un traitement de PMA chez des patients qui ne mangent pas de gluten, et d’autre part quelle est la fréquence de la maladie cœliaque chez les patients infertiles.
L’étude montre que les patients qui suivent un régime sans gluten, pendant un traitement de procréation médicalement assistée, obtiennent des taux de réussite équivalents à ceux qui en consomment. Cela montre qu’arrêter de manger du gluten pour favoriser une grossesse pendant un traitement de PMA est une simple légende urbaine.
« L’idée que le gluten affecte la fertilité et influence les résultats de la médecine de la reproduction s’est répandue au cours des dernières années. Cependant, il n’y avait aucune preuve pour soutenir cette théorie », explique le professeur Richard T. Scott, PDG de IVI-RMA Global et co-auteur de l’étude. « Celles-ci, ainsi que d’autres recherches présentées au congrès de l’ASRM et réalisées par IVI-RMA Global, sont la preuve de notre engagement pour le progrès de la médecine de la reproduction » a-t-il ajouté.
D’autres mythes sur la fertilité et la PMA
Les études d’IVI-RMA Global présentées cette année au congrès de l’ASRM démentent de nombreux mythes liés à la fertilité et à la médecine de la reproduction.
Il existe par exemple la croyance populaire selon laquelle l’indice de masse corporelle (IMC), calculé à partir de la taille et du poids du patient serait un facteur prédictif fiable de la fertilité.
Cependant, une recherche récente menée par IVI-RMA Global, dirigée par le Dr Scott, révèle que le pourcentage de graisse corporelle, qui prend en compte des facteurs tels que la taille, le poids, l’âge, le sexe et l’obésité éventuelle est un meilleur indicateur des taux de réussite des traitements de procréation médicalement assistée.
Parmi les résultats de l’étude, il est important de noter que plus le pourcentage de graisse corporelle est élevé, moins il y a de résultat positif, ce qui remet en cause l’exactitude de l’IMC comme indicateur de fertilité.
En plus de réfuter les mythes de la fertilité, les études d’IVI-RMA Global présentées au congrès ASRM cette année, analysent aussi la façon d’améliorer la technologie de fécondation in vitro. Une étude a constaté que l’analyse de la santé des embryons permet de diminuer les taux d’avortement spontané.
« L’objectif principal d’IVI-RMA Global est d’aider les patients à obtenir des grossesses en pleine santé, donc nous attachons une grande importance à la recherche pour faire en sorte d’offrir les meilleurs diagnostics et traitements pour les aider à surmonter l’infertilité, en ayant un bébé en bonne santé à chaque grossesse » ajoute le Dr Scott.
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