Il est recommandé d’effectuer un contrôle gynécologique chaque année. Or, les femmes sont nombreuses à ne pas respecter ce rythme. D’ailleurs une sur cinq indique ne jamais prendre rendez-vous chez un gynécologue. Comme nous l’avons vu précédemment, l’absence de connaissances en matière d’infertilité accentue les difficultés pour avoir des enfants. En effet, on constate que certains aspects comme l’âge ou l’incidence de certaines pathologies ne sont pas pris en compte.
En collaboration avec GFK, IVI a interrogé près de 1 000 femmes dans trois pays sur la maternité et la fertilité. Nous leur avons posé des questions sur leur santé gynécologique ou sur les problèmes qui peuvent les empêcher d’avoir des enfants de manière naturelle. Nous allons aborder aujourd’hui la question des mythes et celle de la reproduction féminine.
Stress et infertilité : sont-ils vraiments liés ?
Au cours de notre enquête, nous avons demandé aux femmes quels étaient les facteurs qui, selon elles, avaient un impact négatif sur la fertilité féminine. Le stress a été invoqué para 88,2 %, étant donc le principal facteur. Le deuxième facteur était celui de l’âge. Celui-ci inquiète d’autant plus lorsque la femme qui répond est plus âgée, suivi de la consommation de tabac et d’alcool.
Ce qui est frappant, c’est la place qui occupent les mauvaises habitudes alimentaires (60,4 %) et l’absence d’exercice (40,8 %). Ils apparaissent tous deux dans les derniers facteurs. Et pourtant, ils peuvent entraîner de vrais problèmes à l’heure de concevoir un enfant naturellement.
Le Dr Alicia Pérez, gynécologue à IVI Madrid, nous parle de l’influence réelle du stress sur l’infertilité. « Le stress est nuisible pour la fertilité mais le facteur pronostic le plus important pour qu’une femme tombe enceinte est l’âge de l’ovocyte. Ce n’est rien d’autre, c’est l’âge, c’est tout. Bien sûr, il faut mener une vie saine, ne pas avoir une obésité grave, mener un régime équilibré, pratiquer du sport… Mais on peut avoir 44 ans, avoir une masse corporelle adéquate, faire de l’exercice tous les jours et se demander, pourquoi je ne tombe pas enceinte ? L’âge est ce qui affecte le plus à l’ovocyte ».
Ainsi, le mythe qui consiste à croire qu’une grossesse arrive lorsque la femme se détend ne repose sur rien. De plus, il ajoute une pression psychologique injuste.
Que savent les Françaises en matière de santé gynécologique ?
Un autre bloc de questions de notre enquête était consacré au niveau de connaissance des Françaises sur la fécondité féminine. Comme nous l’avons déjà vu, celui-ci était moyen-faible.
L’incidence de l’âge reste le point sur lequel les femmes manquent le plus d’informations. « En effet, je le constate tous les jours en consultation. Nous devons leur expliquer qu’à partir de 35 ans, nous les considérons déjà âgées. Elles ne le sont pas vraiment car nous savons tous que 35 ou 40 ans est un âge merveilleux. De nos jours, on a tendance à dire que la quarantaine est la nouvelle trentaine. Or, ceci est une erreur du point de vue de la reproduction. Quant à la cinquantaine, elle l’est encore moins, comme la quarantaine dans ce domaine », nous explique le Dr Pérez.
Nous avons souhaité également enquêter sur les connaissances en matière de maladies gynécologiques. L’endométriose et le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) sont les problèmes les plus fréquemment mentionnés par les femmes interrogées. En revanche, l’infertilité secondaire (difficulté à avoir des enfants quand on en a déjà eu) ou l’insuffisance ovarienne précoce sont particulièrement méconnues.
Par où commencer un traitement de fertilité ?
Ainsi, de nombreuses femmes sont confrontées à la nécessité de commencer un traitement sans savoir en quoi il consiste. Elles ne connaissent non plus les raisons pour lesquelles elles n’obtiennent pas de grossesse.
« Certaines femmes sont très bien informées, mais ce n’est généralement pas le cas. De nos jours tout se cherche sur Google, or ce n’est pas le meilleur endroit pour obtenir des informations en matière de santé gynécologique. La meilleure solution dans ce cas est de prendre rendez-vous avec un gynécologue », explique Alicia Pérez.
Chez IVI, nous sommes à votre disposition pour vous informer, en particulier à travers une première consultation. Celle-ci peut se dérouler en ligne et vous aurez tout le loisir de nous interroger. C’est le conseil donné par notre médecin aux femmes qui sont sur le point de débuter un traitement. « Pour bien commencer, une femme doit être sereine et faire confiance au médecin. La première consultation est le moment idéal qui leur permet de poser toutes leurs questions et de lever tous leurs doutes éventuels. Je leur conseillerais dans un premier temps de consulter leur gynécologue. Elles doivent savoir si elles peuvent suivre un traitement, où aller, ce qu’il est possible de faire en France, etc. Et, une fois qu’elles auront décidé de se rendre dans une clinique de fertilité, qu’elles fassent confiance aux spécialistes car nous nous sommes là pour le bien de nos patientes ».
Si vous souhaitez prendre rendez-vous pour une première consultation en ligne ou obtenir des informations, veuillez contacter notre équipe par téléphone ou remplir notre formulaire en ligne. Nous vous répondrons en français et vous expliquerons tout ce que vous devez savoir.
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