Force est de constater aujourd’hui que les femmes ont des enfants de plus en plus tardivement. Un phénomène dû aux évolutions sociétales partout en Europe, lié notamment à l’accomplissement professionnel avant tout.
Par ailleurs, les femmes ne prennent souvent pas conscience de la baisse de leur fertilité avec le temps, qui est considérable à partir de 35 ans et plus encore passé 38 ans. Nous y réfléchissons dans cet article et nous parlons aussi des possibilités qu’offre la PMA pour avoir un enfant après 40 ans.
Qu’est-ce que la grossesse tardive ?
Selon les données les plus récentes publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (l’INSEE), le nombre de naissances en France continue de diminuer. D’une part, comme l’a révélé l’enquête menée par IVI et GFK en 2022, une partie de la population choisit de ne pas avoir d’enfants. Cependant, un autre facteur déterminant est l’augmentation de l’âge auquel les femmes décident d’avoir leur premier enfant. Cet âge dépasse désormais les 30 ans, alors qu’il y a vingt ans, il était inférieur à ce seuil.
Tout cela étant dit, toujours selon l’INSEE, 5% des bébés nés en 2015 avaient une mère de 40 ans ou plus (elles sont à 93% âgée de 40 à 44 ans), soit la même proportion qu’en 1948. Ce qui a changé, c’est que ces maternités tardives sont de plus en plus souvent des premières naissances et qu’elles sont donc dans la majorité des cas issues de traitements de PMA.
Pourquoi la grossesse est-elle actuellement retardée ?
Une chose est sûre, le pourcentage d’infertilité augmente avec l’âge de la femme. Pour preuve, chez IVI, plus de 44% des traitements de procréation médicale assistée (PMA) sont réalisés pour cause d’âge avancé de la mère.
Le Dr. André Guérin, gynécologue à IVI Barcelone, constate : « L’espérance de vie de la femme il y a 150 ans était de 50 ans, elle pouvait donc faire des enfants presque jusqu’à la fin de sa vie. Aujourd’hui elle atteint 85 ans, mais pour autant sa fertilité n’a pas évolué. A 40 ans, les femmes ne se trouvent qu’à la moitié de leur vie, tandis que leur fertilité ne fait que chuter, diminuant ainsi leurs chances de tomber enceinte naturellement. Face à cette injustice, il existe aujourd’hui des traitements de PMA efficaces qui permettent à ces femmes de devenir mères après 40 ans ».
En ce qui concerne les raisons du report de la maternité, nous nous référons à nouveau à l’enquête réalisée par IVI. Celle-ci identifiait comme principale cause le contexte socio-économique : les difficultés à trouver un emploi stable ou à acquérir un logement, entre autres.
L’INSEE ajoute d’autres facteurs pour expliquer ce phénomène :
- La généralisation des études supérieures chez les femmes, qui ont une durée plus longue
- Le souci de trouver un travail stable
- Le désir de profiter d’un certain temps avec le partenaire, avant d’avoir un enfant
Quelles sont les chances de tomber enceinte à partir de 30 ans ?
Pour répondre à cette question, les médecins ont fait une estimation :
- à 30 ans : 75% de chances d’y parvenir en 12 mois;
- à 35 ans : 66%
- à 40 ans : 44%
- Après 45 ans, la probabilité de tomber enceinte naturellement est quasiment nulle.
Ces chiffres montrent bien que l’âge avancé constitue l’une des principales causes de l’infertilité des femmes. De plus, la grossesse tardive comporte plusieurs risques.
Grossesse tardive grâce à la PMA
Pour permettre aux femmes de réaliser leur rêve de devenir mères tardivement (après 41 ans), il existe des traitements de PMA efficaces.
Don d’ovocytes
C’est le traitement le plus approprié pour les femmes qui ne parviennent pas à tomber enceinte à cause de leur âge avancé. C’est d’ailleurs le traitement le plus demandé par les Françaises qui se rendent chez IVI et pour cause les résultats sont prometteurs ! Le taux de réussite d’une FIV avec don d’ovocytes chez IVI est de 84% après une première tentative et mieux encore, le taux de réussite accumulé de grossesses est de 99% après trois tentatives.
Des taux qui permettent de n’implanter qu’un seul embryon et ainsi d’éviter certains risques comme les naissances prématurées ou la prééclampsie.
Préservation de la fertilité
L’autre solution est la technique de vitrification ovocytaire, appelée aussi préservation de la fertilité. Bien sûr, il est nécessaire de l’avoir anticipée pour pouvoir y recourir ! Elle permet aux femmes de retarder leur maternité en congelant leurs ovocytes pour plus tard.
L’âge moyen de ces femmes qui font cette démarche est de 37 ans. Presque déjà trop tard, puisque l’âge idéal pour garantir le plus de succès serait inférieur à 35 ans. Le meilleur conseil à donner aux femmes qui souhaitent devenir mères serait donc de réaliser les premières démarches avant 35 ans.
Si vous souhaitez prendre un premier rendez-vous chez IVI, nous pouvons étudier votre cas de manière personnalisée et vous expliquer le protocole le plus adapté pour débuter votre projet de maternité.
Contactez notre équipe, et nous vous proposerons un rendez-vous en ligne ou en présentiel avec l’un de nos spécialistes.
2 commentaires
Bonjour,
Quel l’age l’imite pour les traitements sans le don d’ovocytes.
Merci et bonne journée
Bonjour,
Il n’y a pas un âge exacte qui est défini, car chaque patiente est différente et les causes de l’infertilité aussi. C’est après une consultation avec un spécialiste et ainsi que le dossier médical de la patiente, que le traitement est choisi.
Il faut savoir que l’on peut avoir recours au don d’ovocyte non seulement par rapport à l’âge de la patiente mais aussi lorsque l’infertilité est causée par : insuffisance ovarienne, ménopause précoce, ovariectomie bilatéral (ablation des ovaires), maladie génétique transmise par la receveuse, syndrome de Turner, endométriose, échecs de fiv ou fausse couches lors de tentatives de fécondation in vitro.
N’hésitez pas à revenir vers nous si vous avez d’autres questions.
Bien à vous,
L’équipe IVI