Des études récentes ont révélé le lien entre l’infertilité chez les femmes et leur degré d’exposition à des niveaux élevés de pollution.
L’infertilité des femmes a augmenté dans ces dernières années en touchant presque 1 sur 7 couples dans les pays les plus développés. La plupart des cas d’infertilité sont liés à des troubles spécifiques, comme l’endométriose, les anomalies ovariennes et de l’endomètre, les altérations chromosomiques et les facteurs masculins. Mais, Il existe également des évidences sur le fait que la pollution atmosphérique pourrait jouer un rôle important dans la pathogénie de l’infertilité féminine.
La pollution de l’air est l’un des plus grands soucis pour la santé humaine. Par exemple, on l’associe souvent à un risque accru d’être atteint par un cancer ou de souffrir de troubles cardiovasculaires et respiratoires chez les enfants et les adultes. Les activités anthropiques, et notamment la circulation des véhicules, les industries et la combustion d’énergie fossile, qui se concentrent dans les villes et dans les exploitations agricoles, sont les causes principales de pollution atmosphérique, liés à la santé.
Les voies principales d’exposition sont par ingestion et par inhalation. Par ingestion parce que la pollution de l’air contribue à la contamination des aliments et de l’eau qu’on ingère tous les jours, et par inhalation pour l’air qu’on respire. Certains polluants atmosphériques semblent exercer une activité endocrinienne qui pourrait modifier le cours de la reproduction féminine. Cela veut dire que ces perturbateurs endocriniens exercent une activité œstrogénique, antiestrogénique et antiandrogénique pouvant blesser l’axe thyroïdien et influencer les troubles métaboliques, tels que la résistance à l’insuline et l’obésité, deux facteurs strictement liés à l’infertilité.
En plus des polluants atmosphériques, nous devons aussi considérer la présence des produits chimiques industriels dans notre vie quotidienne et dans nos aliments, dans l’eau, dans l’air et dans les produits de consommation. Des études de biosurveillance humaine montrent que l’exposition ou le contact continu avec des produits chimiques peut induire des effets néfastes sur l’organisme des femmes enceintes qui en sont exposées.
Les expositions aux produits chimiques semblent être strictement liées à une série de résultats négatifs en matière de reproduction, en causant de plus en plus des problèmes d’infertilité, en augmentant la nécessité de faire appel à la procréation médicalement assistée.
Par la diversité des polluants atmosphériques et chimiques, les résultats des études récents ne sont pas assez cohérents, on devra donc attendre que plus de recherches se réalisent pour confirmer ces données, mais certainement on peut affirmer qu’il y aurait une relation directe entre la durée de la vie reproductive des femmes et des hommes et la concentration en particules fines dans l’air considérés comme les principaux polluants de l’atmosphère terrestre– à laquelle ils sont exposées.
Les commentaires sont fermés.