L’incertitude généralisée née de la situation que nous traversons avec cette pandémie mondiale nous oblige à modifier nos plans. La Covid-19 peut vous conduire à reporter votre désir d’enfant comme le font un grand nombre de personnes qui préfèrent retrouver une certaine stabilité et attendre que la situation sanitaire soit plus favorable. Cette réaction face à la pandémie commence déjà à se ressentir à travers les chiffres de natalité dans de nombreux pays d’Europe.
En France le nombre de naissances comptabilisées en janvier 2021 a chuté de 13 % par rapport au même mois l’année précédente, une baisse à lier probablement, d’après l’Institut national de la statistique et des études économiques, à la pandémie. Les bébés nés en janvier ont été conçus au début du premier confinement (début mars 2020), mais comme le reconnaît l’INSEE, la crise sanitaire et le climat d’incertitude qu’elle a généré ont annulé ou reporté de plusieurs mois les projets de grossesse.
Cependant, lorsqu’une femme doit recourir à un traitement de procréation médicalement assistée pour devenir mère, le temps qui passe ne lui est pas favorable et la préservation de sa fertilité est l’une des meilleures options proposées pour reporter un projet de grossesse sans pour autant réduire ses chances de succès.
Nous connaissons bien cette problématique chez IVI car, entre mars et avril 2020, la pandémie nous obligea à stopper les traitements en cours de toutes nos patientes. Un grand nombre d’embryons qui devaient être transférés « frais » ont dû être congelés afin de les préserver jusqu’à ce qu’ils puissent être implantés en toute sécurité.
Taux de réussite des transferts d’embryons congelés
Le Dr Ana Cobo, directrice de l’unité de cryobiologie d’IVI est une spécialiste qui bénéficie d’une grande renommée internationale dans ce domaine car, en 2008 elle a dirigé une étude sur la vitrification des ovocytes, considérée pionnière dans tout le monde. Par ailleurs, ce travail a été classé parmi les 25 travaux les plus importants par la Société américaine de médecine reproductive (ASRM), autre référence mondiale.
Pour mener cette étude, une certaine quantité d’ovocytes issus d’une même donneuse ont été sélectionnés. Parmi ces derniers, la moitié a été congelée puis décongelée au bout d’une heure tandis que l’autre moitié était conservée dans un incubateur durant le même temps. Après décongélation, les ovocytes ont été fécondés en même temps que les ovocytes frais et avec le même sperme.
Cette méthode a permis d’évaluer le développement des embryons issus des ovocytes congelés et de ceux issus des ovocytes frais, dans les même conditions, en comparant les taux de fécondation, de division précoce et de transformation en blastocyste. « Nous avons eu une belle surprise en constatant que les résultats obtenus étaient identiques pour ces 3 paramètres. Ceci nous a poussés à commencer à congeler des ovocytes de donneuses en obtenant des résultats très encourageants pour l’évolution des futures banques d’ovocytes », indique le Dr Ana Cobo.
Un message rassurant
Ces résultats sont un message d’espoir pour toutes les femmes qui ont dû reporter leur rêve de donner naissance à un enfant. « J’aimerais rassurer toutes les patientes qui ont déjà congelé leurs embryons et celles qui ont envisagé de faire de même » ajoute le Dr Cobo.
Par ailleurs, la congélation, et les progrès qui ont été réalisés dans ce domaine, permettent de ne transférer qu’un seul embryon puisque les autres peuvent continuer à être conservés dans des conditions optimales. IVI a ainsi réduit fortement les grossesses multiples et les risques et complications associés à ce type de grossesses, tant pour les mères que pour leurs bébés.
IVI conserve les embryons en toute sécurité
Un autre élément primordial est la sécurité qu’IVI est en mesure de garantir en matière de conservation à long terme des embryons. Pour y parvenir, IVI dispose des chambres cryogéniques les plus modernes qui soient, équipées de cuves autoalimentées en azote liquide. Ces cuves font l’objet d’une surveillance continue qui fournit des informations en temps réel sur la température des gamètes et des embryons. De même, le dispositif peut déclencher des alertes pour prévenir toute éventualité.
En ce qui concerne les conséquences de la COVID-19 sur les traitements de procréation médicalement assistée, la question a été soulevée de savoir s’il existait une possibilité de transmission via ce type de procédés. Malgré le faible niveau de connaissance et d’expérience concernant l’éventualité d’une transmission du virus après un transfert d’embryons congelés, IVI peut toutefois témoigner de son expérience avec des patientes infectées par d’autres virus comme l’hépatite ou le VIH.
Un article publié en 2012 analysait la probabilité de transmission du virus après un transfert d’embryons de patients infectés par ces virus et concluait que cette probabilité était pratiquement inexistante en raison notamment des aspects techniques inhérents à la procédure de congélation et de décongélation, qui permettraient d’éliminer les particules virales éventuellement présentes mais aussi de la faible possibilité de trouver des particules virales dans les gamètes et les embryons.
« Le niveau de contention biologique nécessaire pour travailler avec des échantillons de patients infectés par ces virus, dont la COVID-19, est très élevé et les cliniques IVI sont parfaitement équipées en ce sens pour offrir aux patientes les meilleures garanties et une sécurité optimale durant leur parcours qui les conduira à la naissance de leur enfant » conclut le Dr Cobo.
La cryopréservation avant 35 ans
La cryopréservation (congélation) est une étape essentielle de la procréation médicalement assistée même en dehors du contexte particulier et des besoins nés de la crise sanitaire de la Covid-19. L’optimisation de cette technique a permis d’enregistrer des taux de réussite élevés mais, au-delà de ce taux d’efficacité qui a fait ses preuves, la congélation des gamètes à un âge précoce revêt aujourd’hui une importance particulière. On constate en effet que, désormais, 90 % des congélations d’ovocytes ne sont pas liés à un motif médical.
Au cours des dix dernières années, le nombre de patientes d’IVI âgées de plus de 40 ans a augmenté de 74 %, et représente une des tranches d’âge les plus nombreuses à suivre un traitement de procréation médicalement assistée. Pour cette raison, le Dr. Cobo le rappelle avec insistance : « Il est important d’encourager les femmes et de les sensibiliser à la nécessité de congeler leurs ovocytes avant 35 ans, car, à partir de cet âge, leur fertilité commence à décliner et leur chance de tomber enceinte aussi ».
Vous réfléchissez à préserver vos ovocytes ? Vous souhaitez contacter IVI pour solliciter une première consultation et évaluer votre fertilité ? Contactez-nous gratuitement au 0800941042 ou remplissez notre formulaire en ligne et nous vous contacterons très vite. IVI ne travaille pas avec des listes d’attente, n’attendez plus pour devenir mère !
3 commentaires
il faut être passé par l’infertilité comme nous pour comprendre le bonheur d’être maman! magnifique article, ça me rappelle tout mon parcours PMA de galère en France, actuellement je dois passer en GPA hélas impossible ici, on nous parle du canada ou de l’espagne, IVI fait-elle la GPA? ou l’ukraine avec A. Feskov clinic?
Bonjour madame, nous sommes désolés mais la GPA n’est autorisée par la loi en Espagne.
Yohanne non l’Espagne ne fait pas de maternité de substitution comme en France hélas, mais tu as raison de parler du Canada car ils le font, le danemark aussi ou encore A. Feskov dont tu faisais allusion
qui le fait légalement, ils ont d’ailleurs un bureau à Bruxelles si je ne me trompe pas! bon courage à toi