Plus d’une femme sur cent a recours à un traitement d’infertilité chaque année en France, d’après les informations de l’INED. Nous nous occupons aujourd’hui de l’anovulation et l’infertilité, avec l’aide d’une de nos spécialistes.
L’anovulation est l’absence d’ovulation. Elle peut toucher les femmes en âge de procréer et qui ne sont pas nécessairement ménopausées. En tant que cause d’infertilité, elle touche environ 5% des femmes qui ne peuvent pas avoir un enfant. En quoi consiste-t-elle ? Comment la détecter et comment la traiter ? Le Dr. Begoña Martínez, directrice médicale d’IVI Pamplona, nous aide à y voir plus clair sur cette question.
Qu’est-ce que l’anovulation?
L’anovulation est diagnostiquée chez 3 à 4 % des femmes qui ne parviennent pas à obtenir une grossesse. En effet, les ovaires de ces femmes ne libèrent pas d’ovocyte au cours du cycle menstruel. Toute fécondation et grossesse deviennent alors impossibles.
Selon les explications du Dr Martínez, environ 35 % des femmes connaissent des problèmes d’infertilité et l’anovulation pourrait en être l’une des causes. « L’infertilité peut être due à une maladie chronique voire à des facteurs ponctuels correspondant à des périodes de stress ou à une insuffisance pondérale. Le spécialiste établira un protocole personnalisé pour chaque cas », indique la directrice d’IVI Pamplona.
Anovulation et menstruation
Nous savons qu’avec les années la qualité des ovocytes, mais aussi la réserve ovarienne de la femme, diminuent. Ceci arrive même si elle ne présente pas encore de signes de ménopause ou de périménopause. Une autre erreur commune repose sur la croyance que chaque fois qu’une femme a ses règles, il se produit une ovulation. Or, il s’agit là de deux processus différents.
En effet, les règles et l’ovulation coexistent et sont synchronisées mais ne sont pas interdépendantes pour se produire. En d’autres termes, elles sont liées à différents moments du cycle ovarien et utérin. Cependant, une femme peut avoir ses règles sans qu’il y ait pour autant ovulation. C’est pourquoi l’anovulation et l’infertilité sont souvent liées.
Anovulation et infertilité
Plusieurs symptômes peuvent nous amener à envisager un cas d’anovulation. Parmi ceux-là, on peut citer notamment les symptômes suivants :
- Des règles très irrégulières ou absence de règles.
- Des cycles menstruels de plus de 35 jours.
- Une absence de modifications du mucus cervical. Comme nous l’avons déjà indiqué en d’autres occasions, l’épaisseur et la couleur du mucus sont modifiées pendant l’ovulation.
- Des saignements utérins excessifs.
- Une infertilité.
C’est ce dernier symptôme, l’impossibilité d’obtenir une grossesse, qui entraîne la plupart des diagnostics d’anovulation.
Dans ce cas, plusieurs examens sont nécessaires pour pouvoir déterminer si la patiente souffre effectivement d’anovulation :
- Une exploration physique
- Une analyse exhaustive des antécédents médicaux
- Des analyses et des échographies réalisées au cours des différentes étapes du cycle pour vérifier si les changements nécessaires ont bien lieu au bon moment.
Existe-t-il un traitement pour l’anovulation?
Le traitement visant à supprimer l’anovulation consiste à prendre des mesures de type contrôle du poids, réduction de la pratique excessive du sport ou correction d’éventuels dysfonctionnements de certains organes comme les reins, le foie ou la thyroïde.
Toutefois, si la cause de l’anomalie n’est pas détectée et ne peut donc pas être corrigée, le recours à la PMA peut être une solution pour les femmes qui souhaitent accéder à la maternité et n’y parviennent pas. Comme nous l’explique le Dr Martínez : « Après avoir étudié la situation de la femme, ses antécédents médicaux et ceux de son partenaire (le cas échéant), on établit la solution plus adaptée à son cas. Heureusement, il existe aujourd’hui de nombreux traitements de fertilité qui permettent à de plus en plus de femmes de réaliser leur rêve ».
IVI vous aide à devenir mère
Il existe plusieurs traitements de fertilité pour les femmes souffrant d’anovulation. On peut citer notamment l’induction de l’ovulation, particulièrement recommandée en cas de syndrome des ovaires polykystiques, l’insémination artificielle ou la fécondation in vitro avec vos propres ovocytes. En cas d’insuffisance ovarienne, les patientes peuvent recourir à un traitement avec don d’ovocytes.
Nous vous rappelons qu’en cas d’anomalie de votre cycle menstruel ou si vous ne parvenez pas à obtenir une grossesse, IVI se tient à votre disposition pour étudier votre cas de manière personnalisée. Vous serez prise en charge dans nos cliniques de PMA par nos équipes francophones et, par conséquent, en permanence dans votre langue. N’hésitez pas à nous contacter. Nous vous indiquerons les différentes étapes à suivre pour débuter votre processus.
Les commentaires sont fermés.