En France, une famille sur quatre est une famille monoparentale. Si le modèle réputé « traditionnel » reste majoritaire, on observe un recul de ce type de familles parallèlement à une augmentation des foyers où il n’y a qu’un seul parent. Dans la grande majorité des cas, il s’agit de femmes.
Ce phénomène social est concomitant avec la progression observée dans les cliniques IVI au niveau du nombre de femmes Françaises célibataires qui viennent se soumettre à un traitement de fertilité. Nous allons donc parler aujourd’hui de ce profil, qui ne cesse de se consolider dans toute l’Europe. Pour cela, nous allons dresser le portrait des mères célibataires Françaises, leur âge, leurs motivations, leurs situations.
Augmentation du nombre de familles monoparentales
Selon les dernières statistiques publiées par l’INSEE, en France, deux millions de familles ayant des enfants vivent avec un seul parent. Ce chiffre représente 25 % des familles, tandis que 66 % du total est composé par un couple et leur descendance. Par ailleurs, les familles recomposées, celles où un couple vit avec des enfants nés d’une précédente relation, représentent 9 % de l’ensemble.
La famille dite « traditionnelle » reste majoritaire mais son pourcentage est plus faible qu’il y a dix ans. En revanche le nombre de familles monoparentales va croissant. En outre, plus de 80 % sont en fait des familles « monomarentales », où la figure de référence est la mère.
Ce sont des femmes veuves, divorcées ou qui ont simplement décidé de former une famille sans avoir de partenaire. Dans les cliniques IVI, le nombre de femmes célibataires venues se soumettre à un traitement a augmenté de 65 % ces 5 dernières années.
La Dre. Vanessa Vergara, directrice médicale d’IVI pour l’Espagne, le Portugal, la République Tchèque et l’Amérique latine, décrit ainsi le profil de ces patientes : « Elles ont aux alentours de 39 ans, une vie professionnelle bien assise et une situation économique stable. Beaucoup ont vécu en couple au préalable mais n’ont pas réalisé leur désir de grossesse, sans pour autant avoir jamais perdu de vue leur objectif de devenir mères plus tard. Elles sont décidées à s’embarquer dans l’aventure de la maternité sans partenaire, fortes de leur maturité émotionnelle. Elles bénéficient souvent de l’aide de leur famille, qui les soutient dans leur projet. Ce sont des femmes fortes, tenaces, parfaitement conscientes de leur décision et sûres de la mener à terme pour former la famille monoparentale qu’elles désirent. »
Quels traitements pour les mamans solo ?
Si on analyse les traitements suivis par ce type de patientes, on observe également une donnée très parlante pour l’évolution de la société. En effet, ces cinq dernières années, la préservation de la fertilité est devenue la technique la plus prisée dans les cliniques IVI de la part des patientes venues de France. L’insémination artificielle était pourtant la plus demandée jusqu’alors, ce qui reflète un changement dans l’attitude des femmes Françaises par rapport à la maternité.
Quant à l’âge moyen des patientes qui viennent sans partenaire, comme nous le disions plus haut, il est de 39 ans. Mais cet âge moyen baisse à 37 ans dans le cas des femmes qui choisissent IVI pour vitrifier leurs ovocytes.
Dans ce cas, ces patientes n’ont aucune difficulté à assumer la maternité en solo mais elles souhaitent reporter ce projet à plus tard. Cette baisse de l’âge est certes la preuve d’une certaine sensibilisation, mais il est important d’insister sur le fait que l’âge idéal pour le faire est avant 35 ans, avant que la fertilité ne commence à chuter.
Famille monoparentale et autres modèles familiaux
Une fois encore, la reproduction assistée aide à dessiner une société marquée par de nouveaux modèles familiaux. Laura, patiente d’IVI, a décidé de devenir mère célibataire : « Nous sommes de plus en plus nombreuses à surmonter les craintes et les barrières qui existent à l’idée de former une famille en solo. Je crois que la démythification et la transparence par rapport à cette décision et ses conséquences, et la normalisation d’avoir une famille réduite mais tout à fait fonctionnelle, sont une bonne chose pour l’avenir et l’acceptation de nos enfants, et donc pour l’ensemble de la société. » Vous pouvez aussi consulter le témoignage d’une autre de nos patientes, Anne Marie, qui est une ravie maman de deux petits.
Nombreuses sont les possibilités que la médecine reproductive offre à ce profil de patientes. Les cliniques IVI cherchent toujours à adapter et à personnaliser au maximum le traitement pour permettre à ces femmes d’atteindre leur objectif le plus rapidement possible. Il existe pour cela plusieurs techniques : de l’insémination artificielle et la fécondation in vitro avec le sperme d’un donneur jusqu’à la double donation (sperme et ovules) ou le transfert de préembryons donnés par d’autres couples.
Si vous aussi, vous envisagez de former une famille sans avoir de partenaire, notre équipe se fera un plaisir de vous donner toutes les informations nécessaires. Appelez-nous ou remplissez le formulaire électronique et nous vous contacterons pour vous aider.
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