Nous constatons année après année un recul de l’âge de la maternité qui est pourtant un facteur essentiel pour parvenir à une grossesse. D’un point de vue physiologique, l’âge idéal pour attendre un enfant se situe entre 20 et 30 ans, âge à partir duquel la qualité des ovocytes commence à diminuer.
La réalité est pourtant bien différente et les choses se compliquent davantage si on ajoute à cela le rythme de vie actuel ainsi que les tendances et les exigences de nos sociétés. Nous faisons le point aujourd’hui sur les grossesses des mamans à 40 ans et les possibles risques qu’elles comportent.
Maman à 40 ans
La plupart des patientes françaises que nous recevons à IVI ont entre 40 et 44 ans. En fait, les femmes au-delà de 40 ans représentent le 54% de notre patientèle, en étant le don d’ovules le traitement le plus fréquent. L’âge moyen des Françaises qui ont recours à une PMA dans nos cliniques est de 39 ans.
Conscient de cet état de fait, IVI propose depuis des années différentes solutions aux femmes, peu importe le moment de leur vie où elles décident finalement de sauter le pas de la maternité. Pour nous, la solution passe par l’anticipation. Ainsi, des solutions comme la préservation de la fertilité à un âge précoce via la congélation des ovocytes dans le but de garantir une qualité optimale des ovocytes, ou une PMA avec don d’ovocytes, constituent les alternatives les plus efficaces pour les femmes qui, en raison de leur situation, rencontrent des difficultés ou souhaitent devenir mères après 40 ans.
Risques des grossesses chez les mamans à 40 ans
Comme nous le savons tous, au-delà de la réduction de la fertilité et de la qualité des ovocytes, avec l’âge, les risques pendant la grossesse augmentent, non seulement pour la mère, mais aussi pour le futur bébé.
Chez les mamans à 40 ans, on constate une hausse du risque de diabète gestationnel et d’hypertension liée à la grossesse, mais aussi un risque d’accouchement par césarienne au lieu d’un accouchement par voie naturelle. Par ailleurs, nous savons depuis de nombreuses années que le risque de fausse couche au cours du premier trimestre augmente de manière exponentielle après l’âge de 35 ans. Dans le cas du futur bébé, il existe un risque accru de naissance prématurée.
Réduction du taux de fausses couches
Dans tous les cas, il convient de rappeler que, quel que soit l’âge, une grossesse constitue un risque pour les femmes même si grâce à la médecine de la reproduction, un grand nombre de risques associés à la grossesse ont pu être aujourd’hui éliminés. Malgré l’augmentation de l’âge de la maternité, les toutes dernières techniques appliquées nous permettent de réduire le taux de fausses couches et d’optimiser les résultats.
L’étude des embryons avant leur transfert nous a ainsi permis de réduire les délais d’obtention d’une grossesse, en évitant le transfert d’embryons porteurs d’anomalies. Nous réduisons aussi les fausses couches (et donc les curetages et les longues périodes d’attente qui suivent avant de pouvoir de nouveau envisager une maternité). Tout cela nous permet d’améliorer les résultats des traitements. Les progrès réalisés en matière de sélection ont également permis de réduire les grossesses multiples et de poursuivre notre engagement en faveur du transfert d’un seul embryon à la fois.
Le Dr Clara Colomé nous en fait le point dans cette vidéo sur les risques d’une grossesse à un âge maternel avancé:
Préparez-vous pour devenir mère
Toutefois, au-delà de l’âge, c’est l’état de santé de la femme au moment d’envisager une maternité qui demeure essentiel. En effet, notre vie et notre corps doivent également être prêts pour bien vivre une maternité avec un régime alimentaire sain, de bonnes habitudes et une bonne santé physique et mentale.
Si vous avez plus de 40 ans et vous voulez réaliser votre rêve de devenir mère, n’hésitez pas à nous contacter au téléphone (0800 941 042 depuis la France ou +34 960 451 185 depuis un autre pays). Ou bien, demandez un rendez-vous directement en ligne, en remplissant notre formulaire.
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