Selon l’INSEE, les Françaises donnent naissance à leur premier enfant de plus en plus tard. À l’heure actuelle, l’âge de la première maternité se situe au delà de 30 ans. En toute logique, les mamans sont aussi plus âgées à la naissance des second et troisième enfant. Ces grossesses, considérées comme tardives dans un passé récent, semblent aujourd’hui banales, même si elles se rapprochent des limites naturelles de la maternité.
Car si l’amélioration des conditions de vie et les progrès de la médecine favorisent un allongement apparent de la jeunesse, la fertilité, quant à elle, se dégrade irréversiblement à la fin de la trentaine. Quels mécanismes expliquent la baisse de la fertilité chez les femmes de 40 ans ? Comment la PMA peut-elle leur venir en aide ?
Fertilité et âge
Comme nous le verrons ci-dessous, l’âge est le principal facteur de l’infertilité féminine.
Comment l’âge affecte-t-il la fertilité ?
Les femmes naissent avec un stock non renouvelable d’un million d’ovocytes environ. Ce capital ovocytaire définitif s’épuise progressivement, au fil de l’âge, jusqu’à la ménopause. À chaque cycle menstruel, près d’un millier d’ovocytes disparaissent. La fertilité féminine décroît de ce fait régulièrement jusqu’au milieu de la trentaine, avant de chuter très sévèrement à partir de 40 ans.
L’horloge biologique chez les femmes
Le concept de l’horloge biologique chez la femme fait référence à l’âge limite auquel celle-ci peut envisager de devenir mère. Ce moment survient à 35 ans, lorsque la réserve ovarienne commence à diminuer. Cela entraîne une chute de la qualité des ovocytes à 40 ans, ainsi que de la quantité.
Statistiques sur la conception après 40 ans
Au-delà de l’insuffisance ovarienne, la qualité des ovocytes encore présents décline graduellement, ce qui entraîne la perte inexorable de la capacité de ces cellules à être fécondées. En clair :
- À 30 ans, la future maman a 80 % de chances de tomber enceinte.
- À 40 ans, la probabilité de succès ne dépasse pas 40, voire 45 % dans le meilleur des cas.
Les facteurs qui influencent la fertilité chez les femmes de 40 ans
Comme nous l’avons mentionné précédemment, la fertilité chez les femmes de 40 ans et au-delà diminue considérablement. De plus, il existe également des facteurs pouvant affecter les chances d’avoir un enfant à cet âge.
- Santé générale et mode de vie. Il est conseillé, surtout après 40 ans, de maintenir un bon état de santé général et d’adopter un mode de vie sain. L’alimentation, l’activité physique et les examens gynécologiques réguliers font partie des éléments à surveiller.
- Maladies chroniques et fertilité. Certaines maladies chroniques, comme la maladie cœliaque ou les troubles thyroïdiens, doivent être bien contrôlées lorsque l’on souhaite concevoir un enfant. Les spécialistes recommanderont le traitement approprié à chaque étape de la vie reproductive.
- Stress et fertilité. Le stress nuit à la santé en général et a également un impact négatif sur la fertilité. Adopter un mode de vie équilibré et sain peut contribuer à réduire le niveau de stress.
Les risques et les complications
Les traitements de procréation assistée permettent de surmonter les problèmes d’infertilité rencontrés au-delà de 40 ans. Or, quand l’âge avance, certains risques associés à la grossesse après 40 ans peuvent survenir. En voici quelques-uns :
- fausse couche
- diabète gestationnel
- hypertension artérielle
- dysfonctionnements thyroïdiens
- troubles métaboliques
Les progrès des techniques de PMA et des techniques de FIV ne doivent pas non plus entraîner la sous-estimation des complications potentielles lors de la grossesse tardive pour le bébé à venir. Ce sont plus spécifiquement les risques de malformations graves, d’anomalies chromosomiques, d’un retard de croissance du fœtus in utero risquant de déboucher sur un poids de naissance trop faible et les cas de prématurité qui attirent l’attention des équipes médicales lorsque l’âge maternel augmente.
Options pour devenir mère à 40 ans
Comment tomber enceinte à 40 ans ? Pour pallier la raréfaction ou le manque d’ovules, indispensables à l’obtention d’une grossesse, la future maman peut avoir recours au don d’ovocytes. Le don d’ovocytes permet aux femmes confrontées à une insuffisance ovarienne de concevoir un enfant grâce aux ovocytes d’une donneuse, volontaire et anonyme.
Afin de maximiser les chances de réussite, les donneuses sont sélectionnées dans la tranche d’âge de 18 à 35 ans, après un bilan de santé mentale et physique, garantissant l’absence d’infections, d’agents sexuellement transmissibles (virus des hépatites B et C, VIH, cytomégalovirus, HTLV 1 ou 2, bactérie générant la syphilis), de kystes, myomes, polypes… Afin d’écarter tout risque de malformation chez le fœtus, un caryotype (carte des chromosomes) est réalisé. L’ensemble des données liées à la donneuse sont enregistrées, pour permettre une bonne mise en relation entre son profil et celui de la receveuse.
La préservation de la fertilité
La préservation de la fertilité consiste à congeler ses propres ovocytes, dans le but de les utiliser plus tard. Ils sont obtenus grâce à une ponction folliculaire et son vitrifiés. À IVI ils peuvent être conservés aussi longtemps qu’il faut pour entrer dans un protocole de FIV (fécondation in vitro).
Les deux facteurs essentiels pour l’obtention d’une grossesse sont l’âge de la patiente au moment du prélèvement des ovocytes et le nombre d’ovocytes collectés. Ainsi, l’autoconservation des ovocytes est préconisée avant 35 ans, afin de réduire le risque de fausse couche dû à la mauvaise qualité des gamètes vieillissantes.
Soutien et conseils
Dans le cas d’un couple hétérosexuel, il est conseillé de consulter un spécialiste de la fertilité après 12 mois de rapports sexuels non protégés sans obtenir de grossesse. Si la femme a plus de 35 ans, elle peut essayer de concevoir naturellement pendant 6 mois.
Cependant, la PMA ne revêt pas seulement un aspect médical, mais implique également une expérience émotionnelle parfois difficile en raison des hauts et des bas traversés. Dans le cas des couples, le rôle du partenaire est essentiel, mais il ne faut pas négliger sa propre stabilité émotionnelle.
Le diagnostic d’infertilité peut être vécu différemment par chaque membre du couple. Cela dépend de la personnalité de chacun, de leurs expériences passées et des stratégies personnelles qu’ils utilisent pour affronter ces situations. Chaque personne doit accepter cette réalité tout en respectant le processus de l’autre.
Dans ce contexte, le soutien émotionnel et psychologique est, dans de nombreux cas, fondamental. C’est pourquoi, dans les cliniques IVI, nous disposons de professionnels en psychologie spécialisés en infertilité. Tous les patients peuvent bénéficier d’une consultation où des outils leur seront fournis pour mieux faire face à ce parcours.
Avez-vous des questions ?
Nous résumons ci-dessous les principales préoccupations abordées dans ce blog. Chez IVI, nous sommes experts en infertilité et en grossesses à un âge avancé. Nos spécialistes peuvent répondre à toutes vos questions et commencer à étudier votre cas dès la première consultation, qui peut se faire en ligne. Appelez-nous ou remplissez le formulaire pour planifier votre rendez-vous.
À quel âge la fertilité féminine commence-t-elle à décliner ?
Les experts s’accordent à dire que 35 ans est l’âge auquel la fertilité féminine commence à décliner. À partir de ce moment, on observe une diminution de la quantité et de la qualité des ovocytes. Cela entraîne une réduction de la réserve ovarienne, diminuant ainsi les chances de concevoir naturellement.
Si une femme naît généralement avec un million d’ovocytes, ce nombre chute à 400 000 à la puberté. Environ mille ovocytes sont libérés à chaque cycle menstruel, ce qui signifie qu’à 35 ans, la réserve ovarienne représente seulement 10 % de ce qu’elle était à la naissance.
C’est pour cela qu’il est fortement conseillé de vitrifier ses ovocytes avant 35 ans, afin de conserver toutes les options pour obtenir une grossesse avec une PMA.
Quelles sont les meilleures méthodes de préservation de la fertilité ?
Quant aux meilleures méthodes de préservation de la fertilité existantes, la vitrification ovocytaire est celle qui offre les chances de succès les plus élevées. Contrairement à la congélation traditionnelle, la vitrification empêche la formation de cristaux susceptibles d’endommager l’ovocyte. C’est pourquoi, chez IVI, nous obtenons un taux de survie de 97 % après la décongélation. Les résultats des traitements sont similaires à ceux obtenus avec des ovocytes « frais », c’est-à-dire non congelés.
Le Cryotop est actuellement la technique la plus innovante et celle qui donne les meilleurs résultats. IVI a été pionnier dans son adoption et est aujourd’hui le leader européen de son application clinique.
Quels sont les risques pour le bébé en cas de grossesse après 40 ans ?
La grossesse à 40 ans conlleva ciertos riesgos, no solo para la madre sino también para el bebé. Estos son algunos de los riesgos que pueden surgir:
- Présence d’anomalies génétiques. Les tests prénatals non invasifs sont d’une grande aide pour détecter ces affections, en particulier chez les femmes présentant un risque élevé.
- Malformations congénitales
- Naissance prématurée, c’est-à-dire que le bébé naît avant terme, ce qui entraîne des complications telles qu’un faible poids à la naissance ou des troubles du développement.
- Complications placentaires pendant la grossesse. Le placenta prævia ou le décollement placentaire sont plus fréquents chez les femmes de plus de 40 ans.
5 commentaires
J’ai 43ans,est ce que je peux tombé enceinte d’insémination?,-je aussi fibome interin,et puis j’ai 3enfants .
Bonjour madame, chaque cas est différent et c’est un gynécologue qui doit évaluer votre cas et vos chances d’obtenir une grossesse. Nous vous conseillons donc de consulter un spécialiste, si vous voulez nous contacter, visitez ce link: https://ivi-fertilite.fr/prendre-rv/ Merci pour votre message!
Bonjour, je viens de faire une échographie pelvienne il s avère que j ai 10 follicules a l ovaire droit et que 2 a l ovaire gauche. Est ce que cela peut avoir une incidence sur une envie de procréation ?
Bonjour Tisia, pour vous donner un diagnostic correct d’après cette échographie vous devez consulter un spécialiste, un gynéchologue qui vous fournira un avis médical. Merci de nous avoir contactés!
je soutiens tout ce qui est évolution et éthique, dommage que la France ne soit pas favorable pour la GPA et sa loi bioéthique farfelue, nous irons peut-être en maternité de substitution si rien n’est fait vu nos échecs FIV et don d’ovocytes, déjà qu’on ne sait pas si l’espagne fait la GPA avec IVI ou Eugin ou encore l’ukraine avec A. Feskov