30,4 ans : c’est en moyenne à cet âge que les femmes deviennent mères en Europe, si l’on se fie aux chiffres d’Eurostat, l’office de statistiques de l’Union européenne. En France, d’après les chiffres de l’INSEE, les femmes donnent naissance à leur premier enfant à 28,5 ans en moyenne et ont 31 et 32,6 ans pour la naissance de leur deuxième, puis de leur troisième enfant. Les Espagnoles et les Italiennes, quant à elles, ont en moyenne 31,4 ans lors de la naissance de leur premier enfant.
Ces chiffres révèlent une tendance générale vers une élévation constante de l’âge de la maternité. La question qui se pose alors légitimement est : quelle est la limite d’âge recommandée pour être mère ? Pour y répondre, voici quelques clés sur l’évolution de la fertilité féminine et les alternatives proposées par la procréation médicalement assistée (PMA) face aux enjeux de l’horloge biologique des femmes.
Jusqu’à 30 ans : le meilleur âge pour être mère
La petite fille naît avec un stock définitif d’ovocytes : soit environ un million de cellules reproductrices non renouvelables. Au fil du temps, ce capital diminue et franchit le seuil de 400 000 avant la puberté. Chaque cycle menstruel fait disparaître 1 000 ovocytes approximativement. De vingt à trente ans, la fertilité de la femme est à son maximum. Aux alentours de 25 ans, les chances de grossesse spontanée sont de l’ordre 25 % à chaque cycle menstruel. À partir de 30 ans, ce chiffre tombe à 15 % pour plafonner à 10 % à 35 ans. Il n’est plus que de 5 à 6 % à 40 ans et 0,5 % après 45 ans.
Parallèlement à l’épuisement de la réserve ovarienne s’ajoute un autre problème : la perte de qualité des ovocytes entraînant un accroissement du risque d’anomalies chromosomiques liées à l’âge. En effet, à mesure que le temps passe, le processus du développement de l’ovocyte connaît des dysfonctionnements. Notamment au moment de la division cellulaire (méiose) durant laquelle l’ovocyte élimine la moitié de ses chromosomes pour être en conformité avec le patrimoine génétique du spermatozoïde.
À ce stade, l’embryon peut se retrouver avec :
- Des chromosomes ou des portions de chromosomes supplémentaires (exemple trisomies 21, 18 et 13) ;
- Des chromosomes ou des portions de chromosomes manquants (exemple monosomie X ou syndrome de Turner).
Impliqué dans plus de 50 % des cas de fausses-couches et responsable d’anomalies embryonnaires, le risque d’aneuploïdie (nombre anormal de chromosomes) est d’environ 35 % à 35 ans et 50 % à 40 ans.
PMA en Espagne : la limite d’âge pour être mère est fixée à 50 ans
Après 40 ans, les risques de complications au cours de la grossesse augmentent. Il s’agit notamment de :
- Diabète gestationnel ;
- Pré-éclampsie ;
- Embolie pulmonaire ;
- Infarctus ;
- Insuffisance rénale.
- Hémorragie de la délivrance
Pour l’enfant, une grossesse tardive rend plus probables les risques de :
- Retard de croissance intra-utérin ;
- Prématurité ;
- Trisomie 21 ;
- Mort in utero.
Pour toutes ces raisons, en Espagne, la Commission nationale pour la reproduction humaine assistée considère que 50 ans constituent la limite d’âge recommandée pour être mère.
Conformément à l’avis de la communauté scientifique espagnole, IVI fixe à 50 ans l’âge maximum pour procéder à une insémination artificielle (IA) ou à une FIV (fécondation in vitro) dans ses centres.
Désir d’enfant et ménopause
Malgré une diminution drastique de la réserve ovarienne, l’utérus reste intact au moment de la ménopause. Il est donc tout à fait envisageable de bénéficier d’une FIV jusqu’à l’âge limite recommandé par les centres IVI (soit 50 ans). Pour pallier l’absence d’ovocytes, les patientes seront orientées au choix vers :
- Une fécondation in vitro avec don d’ovocytes ;
- Une fécondation in vitro avec les propres ovocytes de la patiente, obtenus lors d’un traitement de préservation de la fertilité.
- Une fécondation in vitro avec diagnostic préimplantatoire des embryons.
Encadré par la loi n°14 du 26 mai 2006, le don d’ovocytes repose sur un anonymat réciproque et le fait qu’il s’agisse d’un acte volontaire et altruiste de la part de la donneuse.
Conformément au Décret-loi royal 9/2014, IVI met tout en œuvre pour garantir une qualité maximale de ses traitements en procédant à différents examens, dont :
- Une évaluation clinique et psychologique de la donneuse ;
- Un examen gynécologique complet ;
- Un dépistage de maladies transmissibles (VIH, hépatite et syphilis) ;
- Une étude génétique (avec caryotype dressant une carte des chromosomes et test de compatibilité génétique ou GeneSeeker minimisant la transmission de maladies génétiques à l’enfant à naître).
Une fois complété, le profil de la donneuse est enregistré pour optimiser la mise en correspondance avec le profil de la receveuse grâce au programme Perfect Match 360°. Ici, sont pris en compte :
- Les caractéristiques physiques (la taille, la couleur des yeux, des cheveux ou de la peau…) ;
- La ressemblance faciale (mesurée grâce au logiciel IVI Biometric Scan).
IVI possède l’une des plus grandes banques d’ovules au monde, ce qui implique l’absence de liste d’attente. Un critère primordial lorsqu’approche la limite d’âge recommandée pour être mère.
Les résultats cliniques
Grâce aux techniques de pointe mises en œuvre dans les centres IVI, neuf couples sur dix concrétisent leur projet de parentalité.
Ce succès se traduit par des taux de grossesse cumulatifs par tranche d’âge atteignant :
- 78,5 % pour les patientes de moins de 29 ans ;
- 75,9 % pour les patientes ayant entre 30 et 34 ans ;
- 68,8 % pour les patientes ayant entre 35 et 39 ans ;
- 62,1 % pour les patientes ayant entre 40 et 44 ans.
Vous voulez en apprendre davantage sur les traitements proposés par les centres IVI en fonction de l’âge ? Contactez-nous au 08 00 941 042 (numéro gratuit depuis la France) ou au +34 960 451 185. Vous pouvez également joindre nos collaborateurs en remplissant notre formulaire en ligne. Nous vous accueillons en français dans nos cliniques d’Alicante, Barcelone, Bilbao, Gérone, Ibiza, Madrid, Málaga, Majorque, Saint-Sébastien et Valence.
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